Tout mon être se perd dans ses paroles qui font écho en moi. Je viens à peine de me remettre des sensations étranges que j’ai ressenties en la voyant sur mon lit, qu’elles reviennent déjà au galop. Seulement cette fois, je suis encore plus dans la merde. Ce ne sont pas ses belles jambes ou son doux visage qui me chamboulent, mais ses mots. Et contre ça, je ne peux rien faire. Impossible de penser à autre chose ou d’empêcher mon corps de me rapprocher du sien. C’est plus fort que moi, comme une pulsion incontrôlable.
Elle est parfaitement imparfaite, et c'est ce qui fait chavirer mon cœur.
“Il y a des choses cassées qu’on ne peut pas réparer. C’est encore plus vrai quand il s’agit d’un être humain.”
Ce moment était inévitable. Nous ne pouvions pas rester indéfiniment dans l'ombre. L'amour est un sentiment qui doit s'entretenir à la lumière.
L'adrénaline a toujours été le carburant qui fait tourner le moteur de mon cœur, et donc de mon corps. Sans elle, je me sens vide, banal, quelconque. J'ai le désagréable sentiment d'être un vulgaire pantin dont les ficelles seraient tirées par une étrange forme obscure. Ne pas se sentir vivant est la plus horrible des sensations. Si nous perdons le contrôle de notre propre existence, que nous reste-t-il, à la fin ?
Ce n'est pas parce qu'il y a du monde autour de nous qu'on est bien entourés.
A-t-elle aussi le cœur qui palpite ? Arrive-t-elle encore à respirer ou suffoque-t-elle ? Son estomac est-il noué ? Est-elle aussi tendue que moi ?
- Tu ne serais pas un peu mauvais joueur ?
- Qui aime perdre ?
Aussi mauvais que l'alcool, aussi destructeur que le tabac, aussi addictif que la drogue, et aussi imprévisible que le cancer, le risque est mon poison interdit, celui qui causera certainement ma perte.
« - Et si ce chemin ne te plaît pas ? On ne peut pas toujours faire demi-tour.
- Avec un copilote comme toi, j’ai du mal à imaginer me tromper de route. »