-Je t'aime, Mackenzie. Plus que la démesure, plus que toutes les limites que j'ai dépassées, plus que je t'ai détestée. Je t'aime de tout mon venin, de toute ma connerie, de tout mon être.
Tu sais, l'amour, c'est étrange, surprenant et masochiste. Et ça ne s'explique pas. L'amour, la haine, c'est la même chose. Ces sensations se vivent à l'identique : passionnément.
J’avance lentement, regardant amoureusement chaque peinture.
Elles sont toutes signer de sa main.
Alors qu’on se détestait, puis qu’on apprenais à nous supporter, puis à nous aimer, il me paignais.
Dés moment de nous, de moi. Je me découvre à travers son art et je suis magnifique.
Si le sentiment qui s'imprime dans l'intégralité de mon corps est le bonheur, alors je veux le ressentir chaque jour.
Je l’aime.
Je l’aime quand il sourit. Je l’aime quand il asuure qu’il me veut. Je l’aime quand il me parle d’art. Je l’aime quand ses yeux scintillent dès que je l’appelle Jude.
Je l’aime même s’il est brisé.
Je l’aime même s’il m’a brisée.
C’est réel. Irrévocablement réel.
J'ai la sensation que ces parts de nous qui se battent l'une contre l'autre depuis si longtemps ont fait front commun. Difficile d'effacer cette haine.
Le gris affronte de nouveau le violet.
La démesure défie de nouveau le contrôle.
Mads contre Mack.
Alors que je ressens le besoin d’extérioriser mes émotions, elle est capable de réprimer les siennes.
" - Je te voulais, toi, parce que les autres ne te voulaient pas, dit-elle calmement. Je te voulais, toi, parce que je souhaitais t'offrir tout ce que tu n'avais pas eu. Je t'ai voulu, toi, plus que les autres, car tu étais debout malgré ton histoire et que tu étais farouchement magnifique. Je t'ai voulu parce que je désirais t'aimer, je savais que ce serait dur, mais j'étais sûre qu'un jour on aurait une alchimie exceptionnelle. C'est atroce, mais ce que tu as vécu m'a apporté la plus belle âme que je connaisse."
-Dans les airs, au milieu du ciel, je crois que c’est là que je suis tomber amoureux de toi.
J’aurais voulu rester à voler avec toi pour toujours, tu m’as mis à genoux.
Bon sang, qu’est-ce que je pouvais faire ? Cette fille que je pensais incapable de me surprendre m’a submergé.
J’ai envie de l’embrasser, là, tout de suite.
De la faire taire avec mes lèvres, d’empoigner cette nuque qui m’obsède tant et de lui couper le souffle à mon tour.
Pire que ça, j’ai envie de bien plus que de l’embrasser. J’ai envie d’elle toute entière