Et si je te disais que tu me manques ?Je ne sais pas toi, mais il y a toujours un petit vide dans ma vie quand tu me casses pas les couilles.
D'ailleurs, si vous continuez à vous parler normalement comme ça, il va falloir t'habituer à ce que je vous regarde avec fascination pendant encore quelque temps. Désolée, je n'ai pas l'habitude, j'ai l'impression de mater une sitcom.
Mon coeur se brise en deux, avant de finalement ne plus me faire mal du tout. Une partie de moi vient de disparaître. Tant mieux. Bon débarras.
Mon père m’a tout pris. Mon âme, ma personnalité, mes potes, mes passions et celle que j’aime. Tout ça en une visite d’à peine vingt minutes.
Est-ce que Docteur Strange vient de m’envoyer un Prince d’un univers parallèle en ouvrant la faille du Mtultivers ?
Car pour que le soleil se lève de nouveau, il faut bien passer par la nuit d’encre.
- Je ne veux pas de ton avenir, je vais me créer le mien. Alors j'arrête de t'obéir comme un clébard, j'arrête de me transformer en toi. Avec tout le respect que j'ai pour toi, père, je préfère être un moins que rien qui se maquille plutôt qu'un trou du cul égocentrique.
- Tu crois vraiment que tes amis préfèrent garder une maison au prix de ta santé ? Ils te diraient sans doute de te bouger pour arranger les choses. Cade s'inquiète vraiment pour toi. N'oublie pas qu'il y a certes la famille de sang, mais aussi celle du cœur que l'on se crée. Elle est tout aussi importante, et dans certaines situations, elle apporte une aide bien plus précieuse.
- Depuis quand tes dix doigts ne sont plus suffisants ? je rétorque avec un sourire malicieux.
- Depuis que t'es entrée dans ma vie, murmure-t-il.
- On est tous le ta ou ton de quelqu'un. Aujourd'hui, je suis ton date, par exemple. La plupart du temps, tu es mon tourment et je suis le tien.