« Un oiseau sur un arbre n’a jamais peur que la branche casse, parce qu’il ne se fie pas à la branche, mais à ses ailes. »
Mais on ne choisit pas ses peurs.
Ce sont nos peurs qui nous choisissent.
NC : j’ai lu une phrase, l’autre jour. Depuis les mots se sont gravés dans mon esprit.
IB : C’était quoi ?
NC : « Un oiseau sur un arbre n’a jamais peur que la branche casse, parce qu’il ne se fie pas à la branche, mais à ses ailes. »
IB : Je vois. Qu’est-ce que ça veut dire selon toi ?
NC : Il est question de confiance en soi, non ? Est-ce que je m’appuie trop sur les autres ? Est-ce que je crois assez en mes capacités de me sauver moi-même ?
IB : Et c’est quoi ta réponse ?
NC : C’est le problème. Il va falloir attendre que la branche casse pour le savoir.
La peur. La solitude dévorante. L’inquiétude de ne pas être compris.
Je prends soudain conscience que c’est ce qu’on a tous en commun. On partage tous ce besoin fondamental d’être écoutés et entendus. De compte pour quelqu’un. C’est ce qui nous relie les uns aux autres et nous rappelle que nous ne sommes jamais vraiment seuls.
Marrant comme en affrontant le danger, on trouve soudain inoffensif ce qui nous effrayait le plus.
Mais parfois, je me dis que l’espace clos que je crains le plus est celui de ma propre tête.