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Critique de Verdorie


"La littérature, surtout érotique, est l'un des rares espaces encore offerts à la transgression".

Dans l'introduction "L'Ascension d'Eros", l'auteur essaie d'expliquer pourquoi la frontière (s'il en existe une), entre pornographie et érotisme est une démarcation floue. Chacun(e) d'entre nous la délimite selon sa sensibilité et "le regard qu'on porte" sur les représentations d'ordre sexuel. Lucia Etxebarria aborde ensuite la différence évidente qui existe, suivant que textes ou romans érotiques sont écrits par des hommes (plus directs) ou par des femmes (plus métaphoriques). Afin de souligner cette dissemblance, elle présente plusieurs exemples et extraits de poésie érotique : l'imaginaire sexuel de la femme n'est pas le même que celui de l'homme !

Dans ce florilège de (onze) nouvelles (de plume féminine espagnole), honnêtes, délicates, très littéraires ou plus obscènes, six d'entre elles ont su s'accorder avec ma réceptivité.
Qu'elles parlent d'une relation sexuelle entre une femme d'âge mûr et un jeune homme, le lesbianisme, le fait de se payer un escort-boy, le sadomasochisme, la tentation, le besoin physiologique de jouir, le fantasme de la mort... Les thèmes sont aussi divers que les styles.

En tant qu'anthologiste, Etxebarria s'est réservée la dernière et douzième nouvelle ("La descendance de Saturne"), qui est en réalité une conclusion qui n'a pas su trouver mon adhésion.

L'introduction (de 35 pages) vaut très certainement qu'on s'intéresse à ce recueil... Pour ce qui est des nouvelles, sensuelles, érotiques ou pornographiques : "Car nous seules [les femmes] pouvons parler de ce qui n'a pas été dit, de ce qui n'a pas été raconté. de ce que les hommes ne savent pas."
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