Zaï zaï zaï zaï

Houston we have had a problem here !
Fabcaro enchaine les saynètes loufoques, déjantées complètement absurdes dans ce court album.
J'avais hésité à l'ouvrir, n'étant que moyennent attirée visuellement, le trait est un peu brouillon (tous les personnages féminins se ressemblent), et l'unique couleur est d'un marronnasse douteux (comme le dit très justement mon amie mh17, s'il fallait n'en choisir qu'une, pourquoi jeter son dévolu sur cette couleur affreuse ?).
L'histoire est basée sur un doux délire ; un homme est recherché par toutes les polices de France et de Lozère (oui vous avez bien lu) pour ne pas avoir été en mesure de présenter sa carte de fidélité au supermarché. On entre dans le 226ème degré à la manière des Monty Phyton (mais rendez-moi mon blanc-manger qui joue au tennis).
J'ai souri à de nombreuses reprises, mais pas hurlé de rire non plus, beaucoup de thèmes sont abordés (relations sociales, familiales, dénonciation de la société de consommation, des médias, ...). Comme ça part dans tous les sens, aucun sujet n'est vraiment fouillé.
Un petit quart d'heure récréatif pas désagréable, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable non plus…

J'ai été séduite par Fabcaro l'écrivain avec l' inénarrable "Broadway". J'ai voulu le découvrir également en tant qu'auteur de bande dessinée. Je reconnais que cet album est une critique sociale impertinente où transparait tout l'absurde de notre vie moderne. J'ai souri devant certaines situations abracadabrantesques mais cela s'arrête là. Ces vignettes où la couleur ocre domine et ce texte difficile parfois à décrypter (faut-il que je consulte un ophtalmo ?), ce n'est vraiment pas mon truc. La BD n'est vraiment pas mon style de lecture, je la laisse aux amateurs du genre.

Montypythonesque
Tout a déja été dit sur ce petit bouquin singulier avec ses nombreuses répliques culte. C'est d'ailleurs un peu dommage, je n'ai pas été suffisamment surprise. Une dénonciation loufoque, décalée, absurde, un peu à la manière des Monty Python, de la société contemporaine. Il s'attaque aux normes sécuritaires, au discours calibrés, aux bobos faussement de gauche, à la manipulation journalistique...Un petit bémol presbytien: la police de caractères pénible à déchiffrer. Un questionnement pataphysicien : pourquoi le caca d'oie ?

Mon fils me propose de lire cette BD si j'ai envie d'un "truc très c.. et déjanté" ! Pourquoi pas!? de fait il s'agit d'une critique de notre société de consommation et d'hyper sécurité sur un mode humoristique totalement décalé. Il est vrai que j'ai souri à plusieurs reprises ( je ne suis pas du genre à rire aux éclats... dommage !) . Tout le monde en prend pour son grade...les répliques déstabilisent. le graphisme est volontairement minimaliste, le jaune est la seule couleur, celle du gilet du fugitif qui a osé braver la loi en oubliant sa carte de fidélité dans son pantalon salé et se retrouve ainsi criminel ...attention, BD écrite en 2015 donc toute allusion aux fameux gilets jaunes serait un anachronisme dangereux!!!!

Avant d'écrire ce génial roman qu'est le discours, Fabrice Caro a été un auteur prolixe de bandes dessinées. Comme j'avais été enthousiasmée par le discours, j'avais envie de lire plus de livres de cet auteur. J'ai commencé par Zaï Zaï Zaï Zaï, dans lequel le facteur identification est absent et l'humour beaucoup plus absurde. Cela dit, c'est souvent drôle alors en cas de blues hivernal, je vais me prévoir quelques doses de Fabrice Caro.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Je ne suis pas une grande lectrice de BD. Je ne connaissais donc pas Fabcaro, et ne savait pas à quoi m'attendre. Ce qui m'a tenté, c'est le titre (ah, Joe Dassin) et le postulat de départ. Aller au supermarché sans sa carte de fidélité... cela à fait resurgir mon passé de caissière.
Il faut l'avouer, je n'ai pas été séduite plus que ça par le graphisme. Par contre, l'ironie, l'humour décalé, parfois totalement absurde m'ont beaucoup plu.
Difficile d'imaginer qu'un oubli aussi banal dans notre vie quotidienne, peut conduire à une chasse à l'homme, qui finira dans un petit village de Lozère (où l'on parle le Lozérien, qui ressemble étrangement au français...). C'est drôle, vraiment, c'est aussi un doigt pointé sur la bêtise humaine, partagée par tous et qui ne fait qu'augmenter sous le coup d'un fait divers (pour le coup vraiment divers...).
Une BD qu'on lit avec plaisir, et qui révèle tout à la fin, le mystère de son titre, Zai zai zai zai !

J'avais déjà feuilleté la BD mais l'illustration monochrome et les dessins ne me plaisaient pas. C'est donc après avoir vu le film récemment que je suis revenue à la BD. Tous les ingrédients qui m'ont plu dans le film, non-sens, absurde, incohérence, sont dans la BD et pourtant la mayonnaise ne prend pas. Restent le scénario, l'humour absurde hautement critique qui valent le détour.
Moi je ne suis pas convaincue par le style de Fabcaro.

J'ai été déçue par cette BD. Une des amies me l'avait tellement vantée et j'avais même pleuré de rire en lisant certaines citations sur Babelio que j'en attendais peut-être trop ou davantage. J'ai eu beaucoup de mal à lire le texte trop serré pour mes yeux. Et je n'ai pas été emballée par le graphisme. En même temps j'apprécie le côté absurde et poussé à l'extrême du fond. Je la relirai à un autre moment de ma vie. J'y serai peut-être plus sensible.

assez déçu par cet album qui me semble être une successions de petites idées, parfois très bonnes, mais qui ne va au bout de rien.
Un début à la Brazil, mais jamais l'auteur n'explore l'aliénation de la société normalisatrice jusqu'à l'absurde. Des saynettes à la Monty Python (l'irruption de la femme du présentateur du 20H, le chien pisteur) sont drôles, mais cela ne suffit pas.
Je lisais aussi ici et là la métaphore sur la situation de l'auteur de BD. Plus largement, c'est surtout une manière de mettre en avant la pression sociale sur tout ce qui sort du cadre. Ce qui n'est pas considéré comme "acceptable" ou "utile" est considéré au mieux avec condescendence, au pire avec suspicion. Mais, encore une fois, Fabcaro traite cet aspect avec légèreté.
Zaï Zaï Zaï Zaï est un livre amusant mais qui me semble trop léger par raport aux thématiques qu'il touche, mais ne fait qu'effleurer, au profit d'un humour parfois facile, mais efficace

Zaï Zaï Zaï Zaï cette onomatopée issue d'une chanson de Joe Dassin est le titre de la nouvelle BD de Fabcaro parue aux éditions six pieds sous terre.
C'est l'une des 5 BD en compétition pour le prix sncf 2016 catégorie BD.

Je ne suis pas très fan de BD mais c'est ça aussi le deal avec Babelio: s'ouvrir à des genres qu'on n'a pas l'habitude de lire. J'ai donc accepté de jouer le jeu.
Mon impression à la fin de cette BD: c'est quoi ce délire ? pour vous donner un aperçu: 1ère scène un homme arrive en caisse, la caissière lui demande comme toujours sa carte fidélité: Oups ! il ne la pas sur lui jusque là ok ç'est une scène qu'on a tous vécu au moins une fois dans notre quotidien jusque là tout va bien ...
sauf que cet oubli est présenté comme un véritable drame euh là ça commence à devenir bizarre...
et là le client se sentant persécuté, dégaine un poireau en guise d'arme et s'enfuit !! le voilà activement recherché comme un dangereux fugitif Stop j ai bien lu là ? ! il a fumé quoi l'auteur et ça va être comme ça tout le long de la BD
Je serai bien incapable de vous faire un résumé, tellement l'histoire est loufoque. des dialogues farfelus,.tout le monde s'en mêle et a son mot a dire les voisins, les journalistes, les politiques...
Tout est caricaturé
On rit du début à la fin. Rapide à lire en moins d'une demi heure?
Visuellement Je n'ai pas aimé l'utilisation de la couleur unique vert et de la police utilisée dans les dialogues.
A lire oui mais je n'irai pas jusqu'à l'acheter
Au moins cette Bd a le mérite d'être sacrément originale. Bonne lecture !