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Critique de BVIALLET


Slimane Driif, d'abord imprimeur, puis journaliste, puis apprenti écrivain se pose beaucoup de questions sur la vie en Algérie depuis l'Indépendance. Il n'accepte pas qu'il y ait tant de violence, de tuerie et d'enlèvement. Il vit avec Linda, peintre et exilée et mène une enquête somnambulique sur la disparition de Selma, une jeune enseignante kidnappée en plein jour dans la cour de son école...
Cet OLNI (objet littéraire non identifiable) est présenté par son auteur, psychanalyste et maître de conférence en France et en Algérie, comme conte roman fantastique, ce qui relève de l'oxymore. Bien qu'apparaissent quelques ogres (les tueurs des deux bords supposerons-nous) et quelques spectres, ce texte n'a pas grand chose à voir avec un conte. Quant au roman, il eut fallu qu'il fût bâti sur une intrigue véritable pour appartenir de près ou de loin à ce registre. Seul reste le fantastique, mais il est plus dans la forme que dans le fond, ce dernier relevant plutôt de l'horreur. En réalité, ce livre est surtout une sorte de très long poème en prose constitué de bouts d'histoires racontés au fil de la plume, sans suite logique autour de quelques thèmes juxtaposés sans logique ni chronologie : les Accords d'Evian, l'assassinat de M.Khemisti, les manifestations, les enlèvements, les répressions et le tremblement de terre de Boumerdès. Tout ceci serait supportable s'il n'était pas assorti d'un style lourd, compact, fait d'accumulations de mots, de listes interminables et de logorrhée plus ou moins psychanalytique. Et pour ne rien arranger, M Farès aime à s'affranchir de la plupart des règles de ponctuation classique, ce qui ne fait que rendre plus pénible la lecture du pauvre lecteur qui n'en peut mais. (Critiqué pour le Prix Océans)
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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