AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de MissG


MissG
23 septembre 2012
Si la première partie du livre pouvait encore passer malgré un style déroutant et rendant la lecture plus difficile, il n'en est rien de la deuxième dans laquelle l'auteur s'affranchit complètement des règles de grammaire et de ponctuation.
En effet, l'auteur a décidé de s'affranchir, dans un premier temps, des règles de ponctuation, et dans un deuxième temps des règles de grammaire, ponctuant ses longues phrases de majuscules dont je cherche encore la signification (la personnalisation ne pouvant même pas expliquer ceci puisque même des articles le sont).
Déjà que pour la ponctuation cela était troublant et rendait la lecture difficile, mais le style de la deuxième partie de ce conte la rend ardue, à la limite du compréhensible, puisque le lecteur se retrouve à lire des phrases telle que celles-ci : "Le moral C'est cela : le moral ne tient plus Bien sûr Ici Ce n'est pas du tout drôle du tout D'autant que ce n'est pas fini Et, de plus, vous n'avez rien trouvé sur Comment dites-vous Selma Selma Bent Chaïd ?".
D'autant plus que l'auteur se plaît à utiliser une liste de mots impressionnante, il les juxtapose les uns à côté des autres, certains étant soit des synonymes du précédent soit son contraire, transformant ainsi son récit en une longue énumération sans queue ni tête, ou alors si poésie il y avait, je suis complètement passée à côté.
Cela a achevé de me faire décrocher de la trame narrative, j'étais perdue dans cet assemblage de mots qui essayaient de me dire quelque chose et dont je ne saisissais pas le sens.

Par conséquent, je suis restée hermétique à cette histoire décousue qui pourtant sur le fond était intéressante : l'enlèvement d'une jeune femme pendant les années "noires" en Algérie et la quête de Slimane Driif, journaliste, pour la retrouver.
Nabile Farès a choisi de raconter cette histoire dans un mode fantastique, où il est notamment question d'Ogres : "L'homme est devenu un Ogre pour les siens !", mais aussi des ravages psychologiques, héritages des années noires pendant la Guerre d'Algérie : "A l'ASP, où je travaille, -aide sociale et psychologique- il nous est difficile de lutter contre les suicides, les désespoirs, désolations qui déchirent femmes et hommes, jeunes filles, jeunes gens, agrippés aux murs d'immeubles anciens, déglingués ou en suspens au-dessus d'abîmes marins dont on entend gronder les colères, sourdre les rages et les faims.".
Le fond était bon, et l'idée de raconter cette histoire sous la forme d'un conte, si elle avait été mieux exploitée, aurait pu faire de cette lecture une belle découverte.
Au final je me suis retrouvée perdue au milieu de ce récit fantastique faisant se percuter différents personnages qui me sont restés totalement étrangers.

"Il était une fois l'Algérie" est un conte fantastique auquel je suis restée imperméable, qui souffre d'un style lourd et d'un affranchissement des règles de ponctuation les plus classiques, rendant ainsi la lecture ardue et difficilement compréhensible.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          90



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}