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Critique de LVI


La vérité dans les égouts !


Philip José Farmer (1918-2009) est l'un des écrivains de l'âge d'or de la science-fiction américaine, surtout connu pour avoir été le premier, aux Etats-Unis en tout cas, à introduire des notions d'érotisme -lui qui avait eu une enfance extrêmement puritaine- dans la littérature de science-fiction (voir notamment son roman ‘Les amants étrangers' de 1961, d'après la nouvelle homonyme publiée en 1952). Auteur d'une oeuvre prolifique, il a notamment toujours trouvé beaucoup de plaisir à ressusciter des personnages aussi bien historiques que de fiction dont il a fait les héros de certains de ses romans de fiction.


L'Univers à l'envers' date de 1964 et met en scène Jack Cull (= jackal, chacal), un être humain qui vit en Enfer -ou du moins le pense-t-il-, un enfer qui en l'occurrence ne ressemble en rien à l'imagerie classique que nous en avons : les êtres humains y vivent nus, entre adultes qui font l'amour, mais sont incapables de procréer, dans des immeubles en pierre gigantesques (dans lesquels tous les meubles sont également en pierre) et qui travaillent de surcroît et ce au milieu des quelques derniers démons qui habitent encore un enfer qu'en tout cas ceux-ci ne contrôlent plus. Désireux de comprendre le pourquoi et le comment de cet étrange endroit, il se lance lui, l'hypocrite bureaucrate lèche-bottes, accompagné de Fyodor, un demi-fou admirateur du Christ, et de la belle Phyllis, une arriviste frigide et sans entrailles, à la recherche de la Vérité en plongeant dans les égouts de la ville…


Dieu, la religion, l'âme, l'incarnation ; que sommes-nous vraiment, qui nous a créés ; l'immensité de l'Univers et la variété des créatures qui y vivent ; ce sont quelques uns des thèmes et quelques unes des questions qu'aborde Philip José Farmer dans cette originale oeuvre de fiction sur les pauvres diables ignorants à l'humour biscornu que nous sommes.
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