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Critique de moravia


J'avais fait une première tentative de lecture de William Faulkner, en ouvrant
" Sanctuaire". Diverses critiques avaient engendré en moi une certaine appréhension, car Faulkner était présenté comme un auteur "difficile".
Handicapé de cette malédiction je n'avais pas pu franchir ce Sanctuaire, et j'étais honteux, car je savais que j'étais coupable et non l'auteur. Aujourd'hui, peut être pour me dédouaner, j'ai pensé que les traducteurs ( il est dur de passer après Maurice E. Coindreau ) avaient aussi une part de responsabilité.Je le pense de plus en plus depuis que j'ai lu " Lumière d'août ".
Ne voulant pas rester sur cet échec j'ai pris au hasard ce second roman.
Ce fut comme une histoire d'amour. Au début on se remarque à peine, puis l'on s'apprivoise, on se rapproche jusqu'a ne plus penser qu'a l'autre.On vit ensemble de grands moments de joie dont on mesure l'importance que bien plus tard. Quand vient la fin.
Comme la fin de ce livre, que j'ai refermé empli d'une douce chaleur, et même si je savais que je venais de faire la rencontre d'un grand écrivain, je n'imaginais pas que longtemps après j'aurais toujours cette sensation de bonheur à l'évocation de cette lecture.
Comme une histoire d'amour...
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