Les tentatives de réfection totale d’anciennes tentures, ou les copies de certains sujets dépendant de ces tentures, ne représentent aucune unité de plan, aucune idée suivie, dans l’ensemble de la fabrication postérieure à 1794 et, si le mot pouvait être pris au sérieux littérairement, il faudrait dire que c’est par foucades, dans les moments de ressaut de conscience esthétique, après de longs désarrois, qu’on en revient à la copie d’anciennes tentures, alors qu’on est las de se débattre dans le néant des années qui commencent, sous Louis XVI, la décadence de l’art décoratif spécial à la tapisserie, et qui n’ont pas fini, tout au contraire, avec le changement de siècle en 1900. A force de monter sur les métiers des modèles dénués de tout mérite textile, on s’aperçoit qu’on n’est pas dans la voie, et l’on se rejette vers les œuvres maîtresses des plus grands décorateurs d’autrefois. Ces élans de repentir se produisent par accès périodiques.