J'ai découvert cet auteur dans une librairie à Marrakech, comme à chaque déplacements, j'aime y ramener des petites trouvailles littéraires. C'était à ce moment là :
le fils du pauvre : « Une
enfance et une adolescence dans une famille kabyle, pendant l'entre-deux-guerres. C'est, à peine transposée, la jeunesse même de
Mouloud Feraoun que nous découvrons. Ce témoignage plein de vérité et d'une émotion qui se teinte volontiers d'humour est d'un admirable conteur, qu'on a pu comparer à
Jack London et à
Maxime Gorki. »
On y voyait ce jeune garçon devenir un homme grâce à une bourse et a son entrée dans une école supérieure pour y devenir instituteur. Un roman autobiographique très touchant et dont on ressentait son amour pour sa Kabylie natale. Sa plume est très fine et très élégante et c'est avec plaisir que j'ai commencé ce second roman en ma possession. Les quatre premiers chapitre sont ceux d'un roman qui devait voir le jour, celui d'une histoire d'amour impossible entre un algérien et une française pendant la guerre. Une histoire que j'ai trouvé compliquée à lire, dont on a du mal à suivre le fil conducteur. On passe du pronom « on » à « je » à « il » et au final on ne sait plus trop de qui on parle. Les tournures de phrases sont également très élaborées et très recherchées. Il maîtrise la langue française à la perfection mais pour ma part, une relecture n'est vraiment pas superflue pour tout situer. Ensuite nous avons des extraits de sa correspondance avec
Albert Camus dont on apprend beaucoup de chose, pour ceux qui comme moi ne sont pas très attirés par sa bibliographie. Cela m'a donné envie de lire
L'étranger… Nous avons également des extraits de son journal, où il nous parle notamment d'un voyage en Grèce qui l'a beaucoup touché.
Et enfin ce que l'on attend avec impatience lorsque l'on a lu
le fils du pauvre, trois chapitres inédits qui devaient constituer le second tome de son autobiographie. On retrouve dans ces trois chapitres, sa plume légère et passionée. Il est passionné par son récit qui est l'histoire de sa vie et de sa famille. Il semble ne plus se contenir autant que lors des précédents écrits ou l'écriture était tellement soutenue… On retrouve le plaisir de le lire et on ressort de ce petit roman le sourire aux lèvres malgré un début compliqué et peu prometteur
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