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Critique de Aela


Ce livre m'a permis de revivre le très beau voyage que j'avais fait avec ma fille en 2006 en Sibérie, depuis Moscou jusqu'à la frontière mongole près de Oulan Oude.
Dominique Fernandez, académicien, a réalisé un périple de 3 semaines à bord du célèbre train Transsibérien, en compagnie de 15 écrivains français, voyage réalisé et organisé dans le cadre de l'année de la Russie en France, en mai 2010.
Dominique Fernandez reconnaît lui-même qu'il avait des idées fausses sur la Sibérie avant de participer à ce voyage: il imaginait un pays misérable, des villages abandonnés..
Il a pu voir que cette représentation ne correspondait pas du tout à la réalité.
Ainsi son étonnement lors de la visite de la ville de Novossibirsk, aujourd'hui 3ème ville de Russie avec un million et demi d'habitants.
On se laisse bercer par ce récit de voyage qui adopte un rythme régulier comparable à celui de ce célébrissime train Transsibérien.
Des anecdotes de voyage, des digressions, des réflexions sur l'art, la peinture, la poésie, L Histoire...
C'est un véritable voyage culturel qui nous est offert ici par Dominique Fernandez.
Comme lui j'avais été éblouie par l'immensité et l'infini: les régions du monde où l'on peut parcourir 1 000 km d'affilée sans rencontrer aucune trace humaine ne sont pas légion.
J'ai trouvé particulièrement réussie l'évocation des déportés décembristes, (les officiers qui se sont révoltés contre le tsar Nicolas 1er au début du 19ème siècle) lors de la visite de la ville d'Irkoutsk; ville pleine de souvenirs et de références littéraires avec le passage du légendaire Michel Strogoff dans cette ville.
Un merveilleux voyage, à lire et à relire, avant de découvrir ce magnifique pays.
A préciser enfin, comme le fait d'ailleurs Dominique Fernandez, que beaucoup de Russes de la partie occidentale de la Russie ne sont jamais allés en Sibérie.
Un livre que je conseille donc aussi à ma grande amie russe Irina...
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