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En moins de 300 pages, tant de densité pour accrocher le lecteur aux wagons du Transsibérien! Dominique Fernandez accomplit cette traversée mythique de 9288 kilomètres en compagnie d'une douzaine d'écrivains et de deux photographes et nous livre bien plus que des impressions de voyage.

C'est une véritable aventure, littéraire, artistique, humaine et nature dans laquelle nous pouvons suivre le train, découvrir les villes étapes, nous pénétrer des paysages immobiles de la taïga, tout en feuilletant Tolstoï, Tchekov, Tourgueniev, Soljenitsyne, Makine et bien d'autres.

La littérature est au coeur de cet essai avec de nombreuses citations des différents auteurs qui donnent envie d'aller découvrir leur oeuvres si on ne les connaît déjà.

L'histoire est également au rendez-vous de chaque lieu visité, plus ou moins chargé du passé, tasriste, communiste, esclavagiste ou tout simplement russe avec les magnifiques nuances posées en touches éparses sur ce peuple colossal chez lequel l'abnégation côtoie la révolte, la violence s'efface devant la poésie, la musique et la danse adoucissent les rigueurs naturelles et humaines.

Des rencontres nombreuses sont évoquées par l'auteur, des plus simples aux plus prestigieuses, souvent génératrices d'interrogations voire de perplexité, mais toujours empreintes d'admiration pour les richesses de ces relations humaines, des tragédies évoquées, des épopées historiques, des révolutions et évolutions de ce pays gigantesque.

Enfin, la nature est sans cesse célébrée tant au travers des citations des auteurs russes ou non que des descriptions des paysages admirés depuis le train ou lors des étapes. Immensité, gigantisme du lac Baïkal, puissance des fleuves Ienissei ou Amour, monotonie envoûtante de la taïga, mystères des pistes qui la pénètrent.

Un superbe récit pour tous les amateurs de voyages, de culture, de nature et bien sûr de la Russie.
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J'avoue, j'ai un faible pour Dominique Fernandez, son Tolstoï m'a beaucoup plu et j'ai craqué pour son dernier livre : Transsibérien.
Il faut dire qu'en le feuilletant en librairie que suis tombée sur cette phrase « Ce récit, je m'en excuse, sera farci de lectures et relectures » ce qui fut une incitation très forte.
En 2010 Dominique Fernandez a participé à un voyage dans le cadre de l'Année Franco-Russe, un voyage mythique en Transsibérien.
Avec une pléiade d'autres auteurs et journalistes, à bord de wagons aux couleurs des deux pays.

« le Transsibérien quitte chaque jour Moscou, gare de Iaroslavl, à 16H50 » le bout du voyage est sur la quai de Vladivostok quelques 9000 km plus tard.

L'auteur se fixe quelques règles pour ce journal de voyage : pas question d'être « aveugle et bêtement enthousiaste » mais rester vigilant, observer, s'interroger, critiquer si nécessaire mais à la manière d'un amoureux de la Russie.

L'auteur a prévenu, les références littéraires seront nombreuses, l'occasion pour le lecteur de se plonger dans un bain de littérature russe de Tchekhov en route pour Sakhaline, Dostoïevski en route pour la Maison des morts, en passant par Tolstoï et ses récits du Caucase ou Gorki, celui des récits d'enfance, avant qu'il encense la construction du Belomorkanal.
C'est aussi le voyage vers le Goulag de Chalamov ou Soljenitsyne car « Très rare sont les ouvrages qui parlent d'une autre Sibérie que celle des prisons, des camp, des travaux forcés ».
Mais la Sibérie c'est aussi l'aventure, la toundra glacée, l'impétuosité de l'Ienisseï, le « silence du Baïkal » ou le fleuve Amour.
Les étapes du voyage sont une litanie de noms qui font rêver : Nijni-­Novgorod, Ekaterinbourg, Omsk, Novossibirsk, Irkoustk, Krasnoïarsk.........

A chaque étape, voyage officiel oblige, c'est une succession de réceptions en fanfare, de dîners, de rencontres plus ou moins contraintes avec des russes, de spectacles, de visites, de conférences.
Les conditions matérielles sont très bonnes comparativement au voyageur lambda, une provodnitsa à leur service exclusif pour assurer la vie à bord, cette employée est chef du samovar qui trône en tête de wagon toujours prête à délivrer les verres, le thé, le sucre et faire abaisser les marches du wagon à chaque arrêt.
La traversée occasionnelle du wagon de troisième classe remet les pendules à l'heure russe, l'inconfort réservé au « prolétariat d'esclaves » soulève l'indignation de Dominique Fernandez.

Au gré des étapes et visites organisées on passe d'un conservatoire de musique à une représentation du Barbier de Séville à l'Opéra d'Ekaterinbourg, on apprend que Rudolf Noureev est né dans un wagon du Transsibérien. Parfois les visites sont décevantes et les rencontres ou les échanges avortés. Mais il y a aussi des moments de grâce comme cette rencontre avec des lycéens qui se livrent à un jeu littéraire franco-russe à faire pâlir d'envie n'importe quel enseignant.
Moment d'émotion que celui où Irina une des accompagnatrices russes lui propose « d'aller déposer des fleurs au pied du monument élevé à la mémoire du poète Ossip Mandelstam » c'est la dernière image qu'emporte Dominique Fernandez, la statue de celui qui écrivait
« Fourre-moi plutôt, comme un bonnet, dans la manche de la chaude pelisse des steppes sibériennes ».
j'ai aimé ce voyage mais je n'ai pas tout à fait tout dit. Si la littérature russe est largement présente la française ne l'est pas moins et de Théophile Gautier à Balzac , d'Alstophe de Custine à Alexandre Dumas, nombreux sont les français qui ont écrit sur cette Sibérie. Il invite aussi à la lecture d'Andréï Makine le sibérien le plus français qui soit.
En vrai amoureux de la Russie l'auteur rend le voyage passionnant, deux carnets de photos accompagnent parfaitement le texte.


Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Ce livre traînait dans ma pal depuis 5 ans... voilà une bonne chose de faite.

Il s'agit du compte-rendu d'un voyage sur le mythique Transsibérien de Moscou jusque Vladivostok , terminus du Transsibérien après 9288 kilomètres passés sur les rails.

De tous les participants à ce voyage je ne connais que deux écrivains : Jean Echenoz (14) et Danièle Sallenave (Le don des morts). Mais ils n'ont pas vraiment la parole dans ce livre qui est centré sur les impressions de son auteur, Dominique Fernandez.

Voilà un voyage qui à l'air tout aussi attirant que rebutant. Attirant pour la découverte des fabuleux paysages de la Sibérie (dont l'incontournable lac Baïkal) et rebutant pour les conditions de voyage qui sont loin d'être confortables (sans parler de la nourriture).

Dominique Fernandez agrémente son récit avec des anecdotes historiques et des références littéraires (de quoi alimenter mon pense-bête de quelques titres) comme :

- le maître d'armes d'Alexandre Dumas
- Rêves de Russie de Yasushi Inoué
- Pastorale transsibérienne d'Oleg Ermakov
- Voyage à l'île Sakhaline de Tchekov

Un voyage qui me fait quand même un peu rêver même si je sais que je n'aurai pas l'audace de l'entreprendre ^^


Challenge multi-défis 2017 (1)
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Ce livre m'a permis de revivre le très beau voyage que j'avais fait avec ma fille en 2006 en Sibérie, depuis Moscou jusqu'à la frontière mongole près de Oulan Oude.
Dominique Fernandez, académicien, a réalisé un périple de 3 semaines à bord du célèbre train Transsibérien, en compagnie de 15 écrivains français, voyage réalisé et organisé dans le cadre de l'année de la Russie en France, en mai 2010.
Dominique Fernandez reconnaît lui-même qu'il avait des idées fausses sur la Sibérie avant de participer à ce voyage: il imaginait un pays misérable, des villages abandonnés..
Il a pu voir que cette représentation ne correspondait pas du tout à la réalité.
Ainsi son étonnement lors de la visite de la ville de Novossibirsk, aujourd'hui 3ème ville de Russie avec un million et demi d'habitants.
On se laisse bercer par ce récit de voyage qui adopte un rythme régulier comparable à celui de ce célébrissime train Transsibérien.
Des anecdotes de voyage, des digressions, des réflexions sur l'art, la peinture, la poésie, L Histoire...
C'est un véritable voyage culturel qui nous est offert ici par Dominique Fernandez.
Comme lui j'avais été éblouie par l'immensité et l'infini: les régions du monde où l'on peut parcourir 1 000 km d'affilée sans rencontrer aucune trace humaine ne sont pas légion.
J'ai trouvé particulièrement réussie l'évocation des déportés décembristes, (les officiers qui se sont révoltés contre le tsar Nicolas 1er au début du 19ème siècle) lors de la visite de la ville d'Irkoutsk; ville pleine de souvenirs et de références littéraires avec le passage du légendaire Michel Strogoff dans cette ville.
Un merveilleux voyage, à lire et à relire, avant de découvrir ce magnifique pays.
A préciser enfin, comme le fait d'ailleurs Dominique Fernandez, que beaucoup de Russes de la partie occidentale de la Russie ne sont jamais allés en Sibérie.
Un livre que je conseille donc aussi à ma grande amie russe Irina...
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Une lecture en demi-teinte sur un sujet qui avait pourtant tout pour me plaire, la Russie, son âme et ses grands espaces, au fil du Transsibérien.
La plume de Dominique Fernandez est par moments très belle, pleine de finesse.
Mais l'ensemble est alourdi par des digressions trop fréquentes sur des points de détail de l'histoire russe, ou par des listes d'éléments architecturaux vus par l'auteur, sans véritable intérêt.
Ce livre apporte tout de même un éclairage intéressant sur la Russie actuelle et sur sa culture, mais bien peu de personnes pourront apprécier l'intégralité des références citées tout au long du récit par Dominique Fernandez.
En bref je ne regrette pas ma lecture mais n'en sors pas aussi enchantée que je l'aurais aimé.
A lire si vous avez envie de voyager le long des 9 288 kilomètres du Transsibérien...
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L'auteur est convié, avec d'autres écrivains et quelques photographes, français et russes, à traverser la Russie, en 2010, de Moscou à Vladivostok, à bord du Transsibérien, voyage mythique s'il en fût.
J'ai beaucoup apprécié le récit qu'en a fait l'auteur, entrecoupé de considérations philosophico-politiques et d'allusions à d'autres livres sur la Sibérie (plusieurs déjà lu par moi, pour certains, j'ai le même ressenti que lui).
La carte et les photographies sont là pour nous servir de fil conducteur, c'est un plus.
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Pour un même voyage en Transsibérien, organisé dans le cadre de l'année France-Russie, j'ai découvert avec plaisir les écrits différents, donc les personnalités différentes de Danièle Sallenave (avec Sibir-Vladivostok, mai-juin 2010 chez Gallimard: un voyage journalistique fort bien écrit mais guide en main), de Maylis de Kerangal (avec Tangente vers l'Est chez Gallimard: la tranche de vie émouvante et romancée en Transsibérien du conscrit Aliocha qui s'angoisse pour son avenir sordide) et de Dominique Fernandez ( avec Transsibérien chez Grasset: le voyage d'un érudit, qui malgré les grises façades décourageantes, la nature trop vaste et monotone, l'"'espace démesuré", s'est plongé dans la littérature russe, sa musique et ses chants pour dénuder la trame d'une âme russe tissée de siècles de "souffrances et d'extases".
C'est le voyage (pèlerinage puisque Dominique Fernandez était déjà venu en Russie en 1994 avec le photographe Ferrante Ferranti dont les photos couleur expressives agrémentent ce livre et soulignent, elles aussi, les profondeurs cachées de ce pays marqué par "l'absolutisme des tsars" ou les horreurs du goulag et qui "tend vers l'infini") d'un érudit amoureux des livres et de leur enseignement historique et philosophique qui ressort en priorité dans Transsibérien.
"Le vrai voyage ne dépayse pas,le paysage n'est beau que par la vibration intérieure qu'il nous fait éprouver,exempte de toute curiosité pour l'inattendu" nous dit l'auteur qui vibre et nous fait vibrer avec lui. Réflexions philosophiques sur le temps immobile "bloqué à l'heure de Moscou", lucidité par rapport au même trajet inconfortable entre voyageurs aisés et "prolétariat d'esclaves", remarques sur la "morosité, laideur et suspicion" à Moscou en opposition au capitalisme agressif des marques, remontée dans le passé russe à travers livres, citations (de Tchkékov à Tolstoï ou Soljénitsyne..) alors que la Bible des Russes est Pouchkine, anecdotes comme sa parodie de noces bouriates avec Danièle Sallenave, Dominique Fernandez s'interroge surtout sur les changements par rapport à la révolution où cette "autocratie bloquait toute ouverture".
Transsibérien est un livre ardu dont je retiendrai surtout le voyage littéraire permis au lecteur.
"Descendre la Volga avec Gorki de Nijni-Novgorod à Kazan,c'est descendre le courant de l'histoire russe" car Dominique Fernandez relate la visite de l'isba de Gorki (pseudo signifiant Amer) toute sereine, alors que s'est déroulé là l'enfance d'un gosse battu qui a écrit à l'encre de sa souffrance et s'est fait "fils du peuple" pour se révolter contre l'indicible.
Oui, c'est bien l'âme russe cachée dans les profondeurs des cordes vocales qu'a su nous transmettre dans son TranssibérienDominique Fernandez de l'Académie Française.
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Il m'est agréable de lire sous la belle plume d'un autre, en l'occurence ici un grand auteur, ce que je m'évertue laborieusement à dénoncer comme pièges tendus aux écrivains consacrés, ce que John Kennedy Toole appelle la conjuration des imbéciles, quand il est question notamment de cynisme et de mauvaise foi totales. J'ai l'impression de me délester d'un fardeau tout seul à porter, et ça fait du bien.

"Tolstoï avait dix-sept ans, et comme il le raconte dans Jeunesse, y donna la première preuve des contradictions qui le tourmentèrent pendant le reste de son existence, ce qui lui ont valu auprès des esprits légers, qui ne songent pas que s'il ne les pas lui-même avouées, nous ne saurions rien de ses fautes, une réputation d'hypocrisie"

Je sais gré à Dominique Fernandez de lui rendre cette justice.

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J'ai commencé ma lecture avec des a priori.
Un livre de voyage ?
Ne sera t-il pas truffé de descriptions paysagères, de détails architecturales qui m'ennuient profondément ?

Alors pourquoi avoir choisi de lire Transsibérien de Dominique Fernandez ?

D'abord parce que je m'intéresse à la Russie depuis longtemps.
Le récit d'un voyage dans ce train mythique m'a donc forcément attirée.
Ensuite parce que j'ai fait la connaissance de l'auteur dans La course à l'abîme, roman sur le Caravage que j'avais apprécié.
Alors...pourquoi pas.

J'ai commencé ce livre comme je le fais d'habitude, dans le train matinal.
Un endroit qui d'habitude est plutôt propice à la lecture lorsque tout va bien mais qui a joué un rôle majeur ici.
Je n'étais plus dans un train de banlieue, j'étais dans le transsibérien avec M. Fernandez qui me racontait son périple à travers la Sibérie.
Et comme ce monsieur est un connaisseur, il ponctue son récit d'anecdotes historiques et littéraires nous permettant de mieux comprendre ou d'apprécier le voyage.

Un beau récit.
Ce livre m'a touchée par sa simplicité d'écriture, son érudition et...ses descriptions de la nature sibérienne.
Certes, je ne suis pas une férue de grandes phrases décrivant paysages, villes ou autres mais je fus émerveillée, notamment par cette grande forêt uniforme.

Je laisse d'ailleurs le mot de la fin à M. Fernandez qui sera la décrire bien mieux que moi.
cf. le chapitre "A travers la forêt" p.155: " Ici, on n'attend rien, on ne cherche rien de nouveau, avec cette conséquence que tout est à chaque instant nouveau, par l'approfondissement qu'on fait du même. (...) Ici, pas de détail qui retienne plus qu'un autre ; on détaille pas la taïga, on se laisse prendre, envoûter, annihiler par la succession indéfiniment répétée de l'identique.")
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Souvenez-vous: Il y a déjà cinq ans, c'était l'année Franco-Russe. L'occasion, enfin, de voir la Russie autrement que par le biais de l'Histoire, qui ne la met pas vraiment à son honneur.
Parmi le florilège d'hommages et d'événements prévus, quelques Français chanceux furent conviés à un voyage en train. Mais pas n'importe lequel, puisqu'il ne s'agissait ni plus ni moins que du célèbre Transsibérien. C'est ainsi qu'une vingtaine d'écrivains, journalistes, acteurs et photographes français entamèrent ce voyage. Parmi ces personnes se trouvait donc Dominique Fernandez, auteur de ce livre, et Fernante Ferranti, son compagnon dans la vie et photographe de son état.

On s'en doute, les voyageurs étaient surveillés de près par des guides chargés de servir d'oeillères pour les empêcher de voir ce que les dirigeants russes ne veulent pas qu'ils voient. Evidemment, Dominique Fernandez ne se gêne pas pour gratter sous la glace, même si il sait déjà ce qu'il va trouver. Tout au long du voyage, il porte un regard contemplatif et mélancolique sur ce qu'il voit. En tant qu'homme de lettres, il admire la littérature russe, et se désole de voir que ce pays, pourtant plein d'énergies et de promesses, ne cesse d'être dirigés par des opportunistes mégalo qui le traînent vers le déclin.
Fernandez, lui, contemple les nombreux vestiges de l'URSS croisés, se moquent des spectacles vides et hypocrites auquel il est convié et n'est pas du tout impressionné par les nouveaux monuments construits. Se mêle à ces descriptions désabusés des réflexions sur la place de l'art en Russie.
Les amateurs de littérature russe seront aux anges, la plupart de ces réflexions portent sur les auteurs et leurs oeuvres. Elles sont intelligentes, bien écrites, et ne sont nullement masturbatoire.

Cerise sur le gâteau, les photos de Ferrante Ferrranti sont sublimes. Mais peut-être eut t-il été plus judicieux de les disposer dans le texte par rapport au passages ou elles correspondent, que de les réunir ensemble au milieu de l'ouvrage ?
Peu importe, de toute façon. Transsibérien est un livre de voyage qu'on aurait tort de bouder. Même si les nombreuses références bloqueront les néophytes, nul doute que les russophiles y trouveront leur bonheur, et verront dans les réflexions de Dominique Fernandez sur la Russie passé et présent un miroir à leurs propres réflexions.
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