Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon

En ce qui concerne Astérix, je fais partie du club des "c'était mieux avant". Fan absolue de ceux qui ont été scénarisés par Goscinny, j'ai systématiquement peu aimé ceux qui ont été publiés depuis qu'Astérix a été repris par d'autres auteurs. Je ne peux pas dire que j'ai été déçue car je partais généralement avec un a priori sceptique (ceci explique peut-être cela). Tout ça pour dire qu'avant qu'un nouvel Astérix me plaise, il faut se lever tôt.
Pourtant, Astérix et le griffon m'a très agréablement surprise. Peut-être étais-je dans de meilleures dispositions que d'habitude ? Toujours est-il que j'ai vraiment passé un bon moment avec cette aventure au pays des Sarmates. Les auteurs ont pu donner à cette aventure un côté féministe sans que ça paraisse complètement artificiel. Cet album s'appuie sur pas mal de références historiques qui donnent envie d'aller se renseigner sur Wikipédia et renoue ainsi avec les références qui emaillaient certains des anciens albums (Astérix chez les Belges, par exemple). L'humour anachronique est aussi de la partie. J'ai particulièrement ri aux jeux de mots sur les deux guides scythes.
Les quelques références à l'actualité récente sont assez légères pour ne pas risquer de voir vieillir prématurément cet album.

En conclusion, je suis heureuse d'avoir pu lire un Astérix digne de ses glorieux prédécesseurs et qui donne envie de le relire.