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Critique de claraetlesmots


Michaël Ferrier enseigne et habite à Tokyo. Il nous livre ce qu‘il a vécu, vu et ressenti en 2011.

Sur le bandeau il est écrit l'horreur nucléaire donc j'ai été très surprise qu'une bonne partie du livre concernait les tremblements de terre. Deuxième surprise qui m'a fait craindre le pire est le style pompeux employé au début pour décrire le séisme : les verres à pieds font des claquettes, les assiettes des castagnes. (..)Saint-John Perse tombe le premier. « S'en aller ! S'en aller, Paroles de vivant !». Celui qui peint l'amer au front des plus hauts caps , qui marque d'une croix blanche la face des récifs, ne résiste pas plus quelques secondes à la bourrasque : le Saint-Léger s'envole. Vigny le suit de près, et Lamartine, et même Rimbaud qui prend la tangente sur sa jambe unique avec une facilité déconcertante, poursuivi par Verlaine et ses sanglots longs. Heureusement, l'auteur ne s'en tient à dix pages de ces métaphores ronflantes pour laisser laissent à style différent. Il raconte le premier tremblement, comment il est perçu dans ce pays habitué à ce genre de manifestations terrestres, puis les réplique. Incessantes, encore plus dangereuses. Il le raconte en tant que français habitant à Tokyo mettant en parallèle les réactions des Tokyoïtes différentes.

la suite sur : http://fibromaman.blogspot.fr/2012/09/michael-ferrier-fukushima.html
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