Mais je n’ai jamais cessé d’y croire, à ce bonheur. À ce petit bout de chaleur que j’avais enfoui dans un coin de mon cœur rapiécé. Je me disais qu’en y croyant très fort, je parviendrais à en faire une réalité
— Qui es-tu Engel ?
— Je suis cette peau qui est tienne à force de m’imprégner de toi. Et toi… Qui es-tu Siegfried ?
— Moi ? … Je suis ce cœur qui est tien et qui te garde en vie
Il était impossible de tomber amoureux d’une voix, et pourtant… Le chant de l’acteur était parvenu à frapper son âme, le transportant vers les rives d’un lac où l’amour transcendait les rêves