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Critique de ladesiderienne


Jess Koster, substitut du procureur est souvent amenée, dans le cadre de sa profession, à défendre des femmes victimes de violences masculines. Dans son dernier procès en cours, elle rencontre des difficultés pour obtenir l'arrestation d'un violeur défendu par Don, son ex-mari et dont la victime, hésitant à témoigner par peur des représailles, a mystérieusement disparu. A son tour, les menaces et intimidations diverses qu'elle reçoit dans sa vie privée la poussent à s'interroger sur son entourage masculin.

Avec ce titre, j'ai épuisé tous les titres de Joy Fielding qui traînaient dans ma PAL. J'ai eu quelques bonnes surprises comme "Grande Avenue" ou "Vies éclatées" et pas mal de déconvenues. Un peu comme son homologue américaine Mary Higgins Clark, l'auteure canadienne a connu son heure de gloire dans les années 90 avec ses histoires contant les mésaventures de jeunes femmes bien nées. "Ne me racontez pas d'histoires" n'échappe pas à la règle et ne restera pas longtemps dans ma mémoire car ce fut une lecture bien moyenne à laquelle j'accorde un 10/20.

Dès le début, j'ai eu des difficultés à entrer dans l'histoire car je n'arrivais pas à cerner l'héroïne et donc à éprouver de l'empathie. Ses multiples crises d'angoisse, ses problèmes relationnels, la disparition inexpliquée de sa mère : tout cela était-il réel ou sorti de l'imagination d'une personne psychologiquement perturbée ? Je n'ai pas non plus aimé cette façon d'interférer dans la vie de famille de sa soeur ou de son père. Dérangée par ce caractère irascible, je suis passée à côté de l'aspect "thriller" de l'intrigue. J'ai quand même apprécié d'être plongée dans les arcanes de la justice américaine même si sa façon de statuer dans les cas de violences faites aux femmes est plutôt déroutante. En résumé, une lecture pas assez prenante pour qu'on en oublie les longueurs.
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