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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Son grand frère Simon est mort il y a de cela 10 ans. Un tragique accident alors qu'il était à peine plus âgé que lui. Matthew est depuis lors comme hanté par ce souvenir. Aujourd'hui, il tente par petits bouts, par des dessins ou des mots, de reconstituer sa vie passée. Il se souvient des jeux partagés avec Simon, les fous rires sous la tente, les étés dans le camping d'Ocean Cove, les silences de ses parents, la boîte en carton peinte de son frère regorgeant de petits trésors tout aussi ridicules que magiques pour lui, les rendez-vous répétés chez le médecin, l'école à la maison, les milliers d'atomes qui nous constituent ou son ami Jacob. Il se souvient de Simon, de sa voix surtout qu'il entend toujours, de ses rires qui résonnent dans sa tête. Il ne se souvient plus quand la maladie est arrivée mais il sait qu'elle est toujours là...

Matthew se livre dans ce beau roman et tente d'exprimer au mieux ce qui lui arrive et comment il en est arrivé là. Que ce soient les mots ou les dessins qui donnent vie à son passé, il met bout à bout les éléments qu'il a en tête. Pour ce faire, Matt passera par bien des épreuves: enfance surprotégée et adolescence chaotique. Et, une fois, sa schizophrénie diagnostiquée, il aura encore un long parcours à faire pour essayer de se débarrasser de ses démons intérieurs et enfin pouvoir faire le deuil de son frère. Il se dévoile progressivement sans linéarité, passant du passé au présent sans aucun lien. Nathan Filer nous offre un roman original, émouvant et captivant dans lequel les personnages, notamment Matt ou Nanny Noo, sont réellement touchants. L'écriture est percutante et la trame accrocheuse.

Contrecoup... un choc...
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Me plonger dans les pages de Contrecoups, c'était prendre le risque complexe de me mettre dans la peau d'une personne souffrant de cette maladie si mystérieuse mais ô combien flippante qu'est la schizophrénie. Je n'y connais pas grand chose à ce mal intérieur mais ce que j'en sais m'interpelle profondément et me fait peur. Certainement parce que cette maladie se laisse si mal appréhender, parce qu'elle se manifeste de manières si diverses, parce qu'elle agite nos croyances bien-pensantes et surtout parce qu'elle remet en question ma définition bien ancrée de la normalité.
Qu'est-ce qui est de normal ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ?
Qu'est-ce qui est dangereux, pour le malade, pour son entourage, pour la société ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? Qu'est-ce qui me dérange dans certains actes, mots et attitudes ? Qu'est-ce qui fait que c'est si compliqué d'avoir une relation simple avec mon amie souffrant de ce mal ?

Contrecoups est un roman. Et heureusement !!! Car cela m'a permis - au début du moins - de prendre une certaine distance avec les faits racontés. Mais c'est surtout un roman écrit à la première personne. Matthew, 19 ans, me partage sa vie, ses émotions, ses questionnements, ses désirs, ses incompréhensions, ses malaises, sa famille, son environnement... Et il m'entraîne à sa suite, mélangeant les époques, les souvenirs, les rencontres, les événements au point de me perdre, de me prendre avec lui dans sa tête où tout se mêle de manière si particulière, si singulière. C'est ce qui fait que je ressors complètement chamboulée et émue de cette lecture. Je voulais rester extérieure au récit et je me suis retrouvée impliquée comme rarement.
Et j'ai eu l'impression, l'espace de ces quelques centaines de pages, de regarder le monde avec les yeux de ce jeune malade. Sa souffrance et celle de ses proches m'a prise aux tripes. Les frontières de l'humanité se sont élargies et m'ont offert de nouveaux horizons. Au moment de refermer ce roman, je sais que je ne suis plus tout à fait la même. J'ai appris. J'ai fait tomber certaines résistances. J'ai grandi. J'ai mûri.

Un premier roman exceptionnel dont la lecture restera longtemps gravée en moi.
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Contrecoup c'est un journal intime, une confidence.C'est un mélange de présent et de passé qui suit le fil des pensées du héros. C'est un ensemble de moment sain et de moment où il n'est plus maître de lui.

Contrecoup c'est le quotidien d'un jeune homme atteins de schizophrénie. C'est le traitement, la vie sous certaine contrainte, c'est la famille qui l'entoure de son amour oppressante. Et nous voyons ce personnage changer lorsqu'il ne suit pas sa médicamentation.

Contrecoup c'est aussi l'histoire d'un deuil qui ne guérira jamais et qui se métamorphosera.

On est en total immersion dans le monde de Matthew. on s'attache et en même temps, on a tout de même une barrière qui est là, irrémédiablement, car nous ne sommes pas malade et nous ne côtoyons pas cette maladie.

Nathan Filer, lui, sait ... Il nous l'explique avec sensibilité, humour et un respect.
Vous sortez de cette lecture avec un autre regard, avec une autre vision du monde de la psychiatrie.
Ce jeune auteur a beaucoup de talent !! J'espère qu'il ne restera pas sur ce premier roman et qu'il nous écrira encore d'autres merveilles comme celle-là !
Une lecture qui ne laisse pas le lecteur intact et que je recommande grandement !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Gros coup de coeur...
Beaucoup d'émotions, des sourires et de l'humour, de la tristesse, et toujours de la lucidité. Quand on a fini ce livre, que personnellement j'ai dévoré, le regard porté sur les malades mentaux, sur leurs conditions de vie, sur les conditions de leurs traitement change. Un jeune homme de 19 ans atteint de schizophrénie jette ce qui lui passe par la tête et nous présente sa vie, depuis son enfance jusqu'à ses 19 ans; tantôt de façon désordonnée, tantôt de façon très structurée, très réfléchie.....à l'image de ses pensées. Il vit seul avec ses parents, il a perdu son frère 10 ans auparavant...
Les idées viennent en vrac dans cet esprit perturbé. A nous de reconstituer ce puzzle et de reclasser les événements qu'on découvre par bribes. L'auteur nous prévient : "J'ai 19 ans, et la seule chose que je maîtrise encore un tant soit peu dans mon univers, c'est la façon de raconter cette histoire. Alors je ne compte pas déconner. Ce serait bien si vous faisiez l'effort de me faire confiance" . Cette construction peut déstabiliser, mais elle est tellement vivante! En tout cas elle m'a séduit.
Vie des malades dans les services soignants, détails insignifiants qui perturbent la journée du schizophrène, idées fixes répétitives, hallucinations, culpabilité, souffrances des malades mais aussi vie des familles impuissantes surtout quand elles ont deux enfants malades....
Et puis un jour on lui offre une machine à écrire...et l'écriture du livre change...pour encore mieux nous prendre par la main
Une phrase qui devrait changer notre regard sur ces malades "Le pire dans cette maladie, ce n'est pas ce qu'elle me fait croire, ni ce qu'elle me fait faire. Ce n'est pas l'emprise qu'elle a sur moi ni même l'emprise qu'elle autorise les autres à avoir. le pire de tout, c'est qu'elle m'a rendu égoïste. La maladie mentale nous replie sur nous-même. C'est mon avis. elle fait de nous les prisonniers à vie de la douleur qui occupe nos têtes, tout comme la douleur d'une jambe brisée ou d'un pouce entaillé accapare l'attention et s'y cramponne au point que la jambe ou le pouce cessent d'exister."
Un vrai message de vie et de tolérance donné par l'auteur ancien infirmier psychiatrique, qui s'est mis avec beaucoup d'humanité et de vérité dans la peau d'un de ses patients.
Un drame familial!
Impossible de rester indifférent face à ce texte. A lire

Lien : http://mesbelleslectures.wor..
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Comme souvent avec les livres qui m'ont particulièrement touchés, je tarde à faire ma chronique. Par peur de ne pas rendre suffisamment justice à tout ce qui m'a ému, interpellé, bousculé, par peur de ne pas être suffisamment précise ou convaincante pour donner aux autres l'envie de découvrir à leur tour le roman. Ici c'est le cas, j'ai lu ce livre pratiquement d'une traite. J'ai tout aimé : l'histoire, Matthew, le personnage principal, ses parents, Simon son frère disparu, les personnages secondaires mais aussi l'écriture, particulièrement incisive et bouleversante. En fait, tout me parlait dans ce livre.

On pleure, on rit aussi, mais ça n'est jamais mièvre ou convenu. La façon dont l'auteur aborde les thèmes du deuil et de la maladie mentale m'ont beaucoup plû car ça n'est jamais pleurnichard, c'est tout le contraire. Matthew est lucide, précis quant à sa maladie, même s'il vit parfois entre rêve et réalité. Ce qui m'a particulièrement intéressée c'est la relation qu'il avait avec son frère, malgré le handicap de Simon, une sorte de complémentarité existait entre eux. A la mort de Simon, la culpabilité apparaît et avec lui les premières manifestations de la maladie. Matthew voit et entend son frère alors il commence à écrire pour lutter contre "le serpent" comme il appelle sa schizophrénie. C'est ce récit que Matthew nous livre qui raconte son enfance avec son frère par de fréquents flashbacks, ses séjours à l'hôpital psychiatrique et ses relations altérées avec ses parents et ce terrible constat de la part de son père "J'ai honte de mon propre fils". Pourtant c'est un livre débordant d'amour. Les personnages secondaires sont particulièrement attachants : les parents qui vivent dans une douleur muette perpétuelle et qui essaient de donner le change pour que la vie continue malgré tout, la grand-mère qui ne baisse pas les bras et reste l'un des plus grands soutiens de Matthew.

Avec cette écriture vivante, dynamique et incisive, Nathan Filer arrive à faire ressentir au lecteur les états d'âmes de chacun de ses personnages. L'ensemble est unique, bouleversant et généreux. Un seul conseil LISEZ CE LIVRE !

Je remercie Babelio et les Editions Michel Lafon pour ce partenariat et ce roman qui vous hante pendant longtemps.
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En titre fort sur un arbre sombre qui s'élève dans un ciel, « Contre Coups » annonce déjà des peurs, et surtout une chute qui résonne tout le long du roman. Voilà peut-être la force du livre : cette chute qui va lancer l'histoire, lancer l'écriture et parcourir tout le fil des mots pour se terminer sur ce dernier instant tout en intensité. En fait, Nathan Filer s'efface pour laisser son héros parler, Matthew, et encore on est plus très sûr à la fin du roman si son nom est vraiment celui-ci, et si Nathan Filer a écrit lui-même ou pas cette histoire. Elle s'épand en mots graves, justes, touchants et parfois drôles, et prend une matière délicate et une étoffe épaisse et singulière d'une sincérité absolue qui montre un réalisme sans failles. Vous l'aurez compris, ce roman est un coup de coeur qui frappe, marque, et s'avance comme un écrit sans comparaison et tout simplement remarquable.

Suite : http://lavoixdulivre.blogspot.fr/2014/09/je-crois-que-la-plupart-de-nos-actes.html
Lien : http://lavoixdulivre.blogspo..
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Voilà un roman qui à coup sûr fera longtemps parler de lui. Un bijou, un tour de force, une lecture forte qui laisse des traces.

L'histoire est ce qu'elle est: dramatique mais pourtant souriante. Car oui Matthew fait sourire parce qu'il peut-être drôle, mais aussi parce qu'il est attachant. Très attachant, dans toute sa détresse et son amour démesuré, dans toute sa volonté et ses envies de lâcher prise. Vous l'aurez compris, ce roman est servi par une plume qui sait de quoi elle parle, qui sait transposer par écrit le vécu atypique de son héro, qui sait nous amener à nous perdre dans les méandres de l'esprit de ce jeune homme malade mais qui veut tant être "normal" (mais au fond c'est quoi normal?).

Contrecoup ... Quel titre bien choisi. D'une part parce qu'il colle à l'histoire de Matthew, mais d'autre part parce que nous, lecteurs, devons accuser le contrecoup de cette lecture où les sentiments se succèdent, où nous pouvons avoir l'impression de nous perdre dans les discours longs et exaltés dans lesquels s'emporte le personnage pour ensuite revenir à la réalité exigée (et ramenée) par son entourage. Parce que nous lecteurs plongeons dans la réalité de ce jeune homme en n'étant pas toujours sûr de le comprendre mais en ayant tant envie d'y arriver, en ayant tant envie de le voir heureux en permanence et non pas uniquement "entre étapes" de son existence.

Contrecoup est un roman écrit par un jeune auteur évoluant en tant qu'infirmier en milieu psychiatrique. Ce roman, c'est un reflet de son quotidien dans ses bons et moins bons côtés. Dans ces moments de "victoires avec un patient" pour mieux "reculer" le lendemain.

Contrecoup c'est un peu une invitation à la connaissance de la différence créée par la maladie mentale (la schizophrénie en ce qui nous concerne).
Mais avant tout, Contrecoup, c'est un roman mené très intelligemment, un roman à classer dans la catégorie "petite perle pour grosse claque", un roman dont on ne se lasse pas de part son originalité et de part sa très grande qualité d'écriture.

Merci aux éditions Lafon pour cette découverte déroutante et si prenante.
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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J'aime énormément les livres traitant de la maladie, mais souvent, je trouve qu'elle est effacée face à la fiction, ce que je trouve dommage. Ici, nous sommes en quelque sorte les confidents de Matthew, en partie dans sa tête. Il nous raconte la difficulté de ses parents face à la perte d'un de leur enfant, ses émotions à lui, l'apparition de sa maladie, ses symptômes, son hospitalisation, les effets de ses médicaments... Par ces différents thèmes, c'est un roman assez difficile.

A cela, s'ajoutent une narration et une mise en page assez particulières. L'histoire n'a pas de réel fil conducteur. Matthew nous raconte son histoire comme elle lui vient à l'esprit: tantôt des faits du passé, tantôt des faits présent. Nous somme finalement, des fois, aussi perdu et confus qu'il peut l'être, nous rapprochant ainsi de lui, de sa maladie. La mise en page est également perturbante mais surtout intime car elle retrace l'histoire de cette histoire. Des polices changeantes selon s'il écrit à la main, à l'ordinateur, ou encore s'il tape à la machin eà écrire, quelque fois des illustrations, des fois un seul mot par page. Un peu comme si ce livre était en fait issu de plein de feuilles trainant à gauche à droite et que l'on aurait remises dans l'ordre puis reliées.

Ces différents éléments font qu'on a souvent l'impression de lire un véritable témoignage. Et, une fois plongé dedans, on a vraiment du mal à en sortir. Ces allés-retours entre passé et présent accentuent cette sensation car on veut toujours en savoir plus sur les différentes époques. La plume de l'auteur étant très agréable, les mots choisis assez simples pour une maladie aussi complexe, se laisser envelopper par Matthew et son histoire est encore plus facile bien que bouleversant.

En conclusion, "Contrecoups" est un roman aux allures de témoignage poignant, bouleversant dont l'histoire est vraiment réaliste et où la maladie ne passe pas au second plan. Ici, on ne nous raconte pas la maladie, on nous la fait vivre, au travers d'un drame familial. Je ne peux que vous le conseiller ; ce livre mérite d'être lu.
Lien : http://un--monde--livresque...
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Nathan Filer a été infirmier psy pendant dix ans. D'une plume au style oral mais authentique, il nous livre ici une vision intimiste de la maladie. Les médias ont toujours vite fait d'assimiler les schizophrènes à des psychopathes, car les stigmatisations font malheureusement vendre. Les préjugés et les idées reçues ont la vie dure et je ne peux que féliciter l'auteur de les faire sauter les uns après les autres dans ce récit.

Matthew a un grand frère « spécial » et vit très bien avec. Ils s'entendent comme larrons en foire et le couple formé par leurs parents vient idéalement compléter le tableau, envers et contre tout. Dès le début, Nathan Filer nous offre une ode à la tolérance et à l'acceptation. La vie est à l'honneur au coeur de ces pages, même quand elle s'enfuit. Suite à un concours de circonstances, le petit Simon décède brutalement. La vie de Matthew bascule alors ; scolarisé à domicile, il étouffe de plus en plus face au comportement angoissé de sa mère.

Puis arrive ce fameux serpent, le nom que Matthew donne aujourd'hui à sa maladie. Par petites touches insidieuses, il se fraie un chemin dans la psyché du jeune garçon. Nathan Filer met en avant les différents facteurs de la maladie : hérédité, alcool, drogues,... Matthew perd progressivement pied et son sens de la réalité finit par éclater avec ses premières hallucinations.

Malgré l'inquiétude évidente de ses proches (et du lecteur!), le roman reste très agréable à parcourir. le ton trouvé par l'auteur est on ne peut plus adéquat : il use de répétitions, de passages du coq-à-l'âne et de réflexions tournant à l'obsession pour permettre aux néophytes de correctement appréhender les mécanismes de la maladie. Ce petit côté brouillon ne nuit en rien à la pertinence de l'ouvrage et met en abyme la confusion dans laquelle Matthew patauge chaque jour davantage. Comme ce dernier l'avoue lui-même, sa vie est faite de copiés-collés, en particulier lors de ses hospitalisations. Toujours le même emploi du temps, fait de vide et d'ennui, de repli sur soi et de rêves de liberté, d'exaspération et de fausses échappatoires. On comprend bien le rapport amour-haine qu'il entretient avec son traitement qui l'empâte et lui permet à la fois d'échapper à sa souffrance. Sa détresse est aggravée par le sentiment de culpabilité qu'il nourrit depuis la mort de Simon sans en avoir jamais rien dit à personne. Il est sincèrement appréciable de voir que certains soignants sont à même de percevoir les travers du milieu psy ; à savoir que le système a tendance à infantiliser les patients et à tout décider à leur place.

Il est difficile de résumer ce roman. Dans cette première oeuvre, Nathan Filer réussit le coup de maître d'allier la fiction à des éléments issus de son expérience professionnelle, avec une subtilité aussi profondément ancrée que le respect qu'il témoigne envers tous.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Lu en format hardcover, et en VO. Pour le moment dans le top 3 de mes livres 2017. Déçu de devoir quitter ces lettres, le récit du personnage. Une fin réaliste contrairement à d'autres livres du genre. Même si l'on comprends dès le début quel est le trauma du personnage principal, la technique d'écriture, les changements de police, ( j'espère que le format du texte est respecté dans la VF), tout cela en fait un livre à la fois au style et au fond des plus passionnant. Certaines descriptions du temps, du paysage, des sentiments sont vraiment très bien tournées ( dans la VO en tout cas )
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