Si vous n'avez pas lu le tome 1, vous n'allez pas comprendre grand-chose… Et si vous l'avez lu, vous comprendrez à peine davantage où
Denis-Pierre Filippi veut nous emmener…
Quelques magnifiques planches de
Patrick Laumond ne suffiront pas à sauver cette bande dessinée du naufrage tant le scénario est brouillon.
Pour une fois qu'il y avait du steampunk au programme servi par un dessinateur talentueux, on pouvait espérer une histoire plus captivante sans ces nombreux dialogues convenus.
Le découpage entraîne le lecteur dans un voyage où après quelques planches en plein coeur de l'action, on remonte en arrière de cinq heures (et en ce court laps de temps, nos « héros » vont se retrouver au-dessus de la mer au départ de Paris). Qui a dit qu'il fallait nécessairement ajouter de l'invraisemblance à l'invraisemblance parce que c'est une uchronie steampuntesque ?
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