Pleurs et colères sont parfois (souvent) de simples décharges de tension confiées à la source d'amour inconditionnel : maman. Ce comportement continuera pendant encore bien des années, pensez-y quand votre adolescent(e) hurlera sa fureur contre vous.
N'oubliez pas que vous êtes le réceptacle privilégié de ses souffrances non parce que vous n'avez pas d'autorité (c'est ce que racontent parfois les papas ou votre propre mère...) mais parce qu'elle est en sécurité avec vous.
Prenons le temps de profiter de chaque instant de chaque étape de la vie de notre enfant. ça passe toujours trop vite.
Il n'y a jamais qu'une seule vraie urgence: AIMER! Le reste, après tout, est-ce vraiment si grave?
Les parents punissent parce qu'ils sont dépassés et impuissants.
L'enfant le perçoit et perd confiance en ses parents, cela l'insécurise, et cette insécurité se manifestera par davantage de comportements déviants.
"J'ai tout essayé." J'ai tant entendu cette phrase. Elle signifie : j'ai utilisé toute la batterie de mes automatismes pour tenter de réprimer le problème.
Lorsque l'on pense gagner, le taux de dopamine augmente dans le cerveau qui baigne dans l'excitation.
La déception active les centres de douleur dans le cerveau. Le néocortex de l'adulte tempère : "ce n'est pas grave", et calme la sécrétion.
Mais l'enfant, lui, ne peut pas encore utiliser ces zones associatives pour relativiser. Pour lui, c'est tout ou rien. Je perds = je suis nul en tout, pour tout et toujours...
Il a besoin de votre aide pour différencier l'acte de sa personne, et pour traverser ces intenses émotions.
Ce n'est pas une comédie mais une véritable détresse cérébrale !
Les caprices, nous allons le constater tout au long de ce livre, sont en réalité des réponses du cerveau de l'enfant à des situations trop complexes pour lui.
Maman, quand tu dis ce que je sens dans moi avec des mots, ça m'intéresse et ça me fait chaud. ça m'aide à passer à autre chose.
Le parents n'ont rien appris,à part donner des ordres ou tout lacher
Quand je fais une crise de rage, maman, je n'ai besoin de rien d'autre de d'être contenu, calmé, sécurisé face à cette tempête nerveuse qui m'envahit et me fait peur. Si tu me tiens tendrement et solidement pendant que je crie ça va m'aider. Même si je me débats très fort, tiens-moi bien. S'il te plait maman, ne m'achète pas les bonbons, mais enseigne-moi à conduire mon cerveau.
Quand tu me mets les chaussettes avant le pantalon, c'est tout énervé dans mon corps. Si tu me forces, je crie et je me débats. Tu comprends pas que c'est important, le pantalon d'abord ! Quand tu mets le pantalon avant les chaussettes, c'est doux dans mon corps.