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Critique de Root
Avec "Sans laisser de trace", les présentations étaient faites: Nick Heller, détective privé au caractère bien trempé, travaille à l'instinct, selon ses propres méthodes, légales ou non. Dans cette deuxième enquête, on le retrouve plus têtu et plus déterminé que jamais à mener à bien la mission que lui a confiée un ancien copain de fac. Finder (à l'instar de Grisham qui situe la plupart de ses intrigues dans le milieu juridique américain) a fait de la finance et des manoeuvres plus ou moins obscures du gouvernement, son thème de prédilection. Sans pour autant délaisser ce qui a fait son succès ("Company Man", "Paranoïa"), ce nouveau roman, plus classique, n'est pas à classer parmi les "business thriller". L'auteur y intégre intelligemment une critique acerbe des agissement intergouvernementaux, en relation directe avec l'intrigue, grâce, notamment, à une galerie de personnages secondaires très développée. Chapitres courts, rythme saccadé à couper le souffle, il est impossible de poser ce livre avant la dernière page.
