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Critique de topocl


Timothy Findley écrit un charmant hommage à sa maison, Stone Orchard ("le verger de pierres"), qu'il a habitée pendant trente ans avec son compagnon Bill Whitehead, et qu'ils vont quitter du fait de leur âge. C'est comme un recueil d'articles écrits sur un ton badin et tendre, pour raconter ce havre de paix où il a écrit la plupart de ses ouvrages. Sous la profonde empreinte des colons fondateurs, il raconte le jardin de simples, les animaux domestiques et sauvages, la douceur de l'amitié, l'emprise de la nature au quotidien, qu'elle soit le fruit du travail ou l'épanouissent du monde sauvage.

C'est assez amusant de voir cet homme toujours content, toujours positif, grâce à l'extraordinaire cocon que lui offre cette maison qu'il a choisie, restaurée, respectueusement entretenue, développée. Pas le gros égoïste fermé sur son petit bonheur personnel derrière son mur, quand même, puisqu'il a régulièrement hébergé des patients atteints du sida et leurs soignants; mais Timothy Findley est trop élégant pour s'appesantir là-dessus: ce n'est qu'un des multiples cadeaux que lui a offerts cette maison au même titre que les ratons laveurs et les recettes bio.
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