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Critique de bibliothequegries



L'auteur nous raconte quelques jours de sa vie dans la maison familiale durant les vacances scolaires, au sein d'une famille complètement désorganisée, tétanisée, électrisée et « déshumanisée » par la claustration volontaire de la mère dans sa chambre suite à la perte de son nouveau-né.
Ce récit est fait par le plus jeune fils, d'une dizaine d'années, solitaire et désoeuvré, sensible et perturbé par tous les faits et gestes des habitants de cette grande maison coloniale, qui se résument à une mère invisible mais omniprésente, un père présent mais lointain et indifférent à son entourage, une tante distante et froide, un grand frère, jeune adulte d'une vingtaine d'années, alcoolique et désespérément en quête d'amour, et une bonne, noire, créant seule un peu de chaleur humaine dans cet environnement désincarné et marmoréen.
Chaque personnage, jusqu'au dénouement, ira inexorablement son chemin en renforçant son malaise et son mal-être dû à l'incommunicabilité de chacun envers tous les autres. Les seuls communiquant quelque peu, mais toujours à des moments de grande exaspération et exacerbation propres à renforcer le paroxysme de la situation, sont les deux frères, mais toujours à la demande du petit qui cherche vainement un chemin de compréhension des êtres qui l'entourent. Les faits antérieurs à ces vacances et qui expliqueraient peut-être la situation sont peu évoqués, juste effleurés, et doivent se décrypter au fil du récit.
La folie rôde partout et celle des autres renforce celle de chacun, jusqu'aux multiples catastrophes qui s'enchaînent inexorablement et les mène au dénouement, où elle gagne magistralement la partie…
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