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Citations sur Toute la ville en parle (22)

Gustav n’avait jamais connu la vieille fille aux cheveux gris et aux petites lunettes rondes qu’elle était devenue. Lucille n’avait jamais rencontré cet homme ridé et chauve qu’il était aujourd’hui. Pour l’un comme pour l’autre, ils resteraient toujours jeunes.
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Il ne pouvait que déplorer la perte de l’autocar, des instruments et des uniformes, qu’il était cependant possible de remplacer. En revanche, les conséquences du vol le mettaient hors de lui. Dans l’histoire, les enfants avaient perdu toute innocence, toute confiance dans le monde qui les entourait. Et cela, ils ne le retrouveraient pas.
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Elle voulait bien comprendre que l'on soit à court d’argent, que la correction et la décence demandaient des efforts, que l’on était pas aidé par la télévision et les âneries qu’elle débitait à longueur de journée.
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J’ai longtemps cru que, si ne ne m’activais pas toute la journée, je risquais de rater quelque chose. Alors qu’il est bien plus agréable de se poser et de regarder le monde s’activer autour de soi...
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Soudain, tout s’éclairait. Il avait vécu et il était mort. C’était aussi simple que ça. Il n’avait pas eu besoin d’un but. Le fait qu’il soit né suffisait largement. Son destin avait été d’être le fils de ses parents, le mari de sa femme, le père de sa fille et ainsi de suite. Certes, il avait eu de grandes idées, il avait voulu changer le monde, se distinguer des autres, mais il n’avait été qu’un simple maillon de la chaîne de la vie, qui s’allongeait de génération en génération.
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Cela lui brisait le cœur de penser qu'elles avaient enseigné, élevé des enfants, travaillé dans une boutique ou une bibliothèque, qu'elles payaient sans retard leurs impôts, leurs emprunts et qu'elles devaient à présent compter chaque sou.
Cela n'était pas juste, eu égard à tous qui profitaient de la société sans rien lui apporter, qui auraient pu trouver un emploi mais préféraient vivre à ses crochets.
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Ce que la nuit est belle ! C’est à peine si j’y prétais attention quand j’étais vivante. Mon Dieu, ces milliers d’étoiles qui scintillent dans le lointain… Et elles ont toujours été là. J’allais parfois chez Elner pour le coucher du soleil , et ensuite je rentrais me planter devant la télévision jusqu’à l’heure de me coucher. Alors que c’est si agréable d’écouter les chouettes, les grenouilles et les grillons… J’aurais mieux fait d’éteindre la télé, franchement. Mais il fallait que je sois devant chaque épisode de Dynastie…
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- Je ne la comprends plus, confia Tot. Un jour, Darlene raconte que tout lui casse les pieds. Le lendemain, elle rencontre un nouveau pot de colle qu'elle veut épouser et, tout à coup, la vie est merveilleuse.
- Les gens sont souvent désorientés dans la vie, parce qu'elle ne se limite pas à une seule histoire, observa Elner. Au contraire, plein de choses arrivent en même temps. Elle peut être simple et compliquée, il y a de la tristesse, de la joie, tout ça à la fois.
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Pour l'instant, il devait lui-même se faire photographier, afin de permettre à Mlle Olsen de le considérer à son tour.
Seigneur! Il frémit d'épouvante à l'idée qu'elle voie son portrait. Il comprit ce qu'avait éprouvé le pauvre cheval qu'il avait acheté, quelques jours auparavant, lorsqu'il l'avait examiné sous toutes le coutures, dents comprises, avant de mettre la main au portefeuille. Demain, il lui donnerait une ration supplémentaire de foin pour s'excuser.
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La situation des États-Unis l'inquiétait. Quelque chose pourrissait sous la surface, atténuant la frontière entre le bien et le mal. C'était comme si, d'année en année, des centaines de rats, armés de leur cynisme, rongeaient les racines du pays, attaquaient sa substance jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un dépôt visqueux, répandant l'odeur nauséabonde de la haine de soi. Cette espèce de boue s'était infiltrée sous les portes des salles de classe, dans les bulletins d'information, les films et les émissions de télévision, pour travestir la perception qu'on avait de la nation, au point qu'il devenait grotesque - ou semblait hypocrite - d'afficher son patriotisme, et immoral de penser que les gens étaient responsables d'eux-mêmes.
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