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Critique de bookaure


C'est avec une certaine appréhension que j'ai entamé la lecture de L' Éducation sentimentale de Gustave Flaubert, traumatisée par celle de Madame Bovary au lycée.
J'ai donc décidé de ne pas rester sur une mauvaise impression, et j'ai eu raison.

Il s'agit de l'initiation du jeune Frédéric Moreau, 18 ans, qui quitte Nogent pour Paris, plein des rêves d'une belle carrière et d'un grand amour. Il rencontrera l'amour idéalisé en la personne de Mme Arnoux, l'amour physique avec Rosannette, l'amour simple et sans prétention avec la petite paysanne, fille de M Roque, et celui qui semblerait servir ses ambitions avec Mme Dambreuse. Tout cela se passe dans le contexte agité de la Révolution de 1848 puis du Second Empire.
Finalement, Frédéric Moreau découvrira la vie et la vivra totalement, mais à force de dispersion, sa destinée lui échappera, tant en matière de travail, de politique que d'amour.

J'ai évidemment beaucoup apprécié l'écriture de Flaubert. On se laisse emporter à travers cette fresque historique, et même si Frédéric Moreau ne suscite pas toujours la sympathie, on arrive aisément à entrer dans son esprit et à le comprendre.
J'ai aussi beaucoup aimé la richesse et la diversité des personnages, reflets également réussis de cette époque: Frédéric, le rêveur, Deslauriers, l'ambitieux, Hussonnet, l'artiste, Sénécal, le révolutionnaire...
Enfin, j'ai été assez sensible au fait que ce roman donne finalement une bonne leçon d'amitié, avec l'exemple de celle que vit Frédéric avec Deslauriers.

En résumé, L'Éducation sentimentale est un roman romantique comme on les aime, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler Victor Hugo (que j'adore!!) et ses Misérables: précision historique, rêves et désillusions, personnages complexes et complets.

Il n'y a vraiment rien que j'ai moins aimé. Les seuls éléments à déplorer seraient quelques fautes de frappes ou erreurs d'impression dans cette édition, mais qui n'ont rien enlevé au plaisir de lire Flaubert.
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