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Critique de Vermeer


La thématique est passionnante : dépasser le ressentiment, le sublimer et éviter la posture victimaire, éviter la rumination.
En revanche, si certains passages sont lumineux, d'autres sont ardus voire abscons.
Cynthia Fleury analyse les mécanismes du ressentiment, ses conditions objectives qu'elle ne nie pas, des époques plus propices au ressentiment (la nôtre) et donne des exemples de dépassement, de , voire de sublimation (Montaigne, Fanon, Rilke).
L'analyse, l'action, la générosité, la capacité à admirer, à symboliser, à créer permettent de dépasser et même de sublimer " la jouissance de l'obscur".
Elle distingue l'amer qui représente la perte, le frustration, la nostalgie qui ne mène pas nécessairement au ressentiment de la mer qui symbolise l'Ouvert (notion de Rilke) et enfin la mère qui représente protection et séparation.
Passage sur le ressentiment collectif avec l'exemple du fascisme qui joue à la fois sur le narcissisme blessé et sur la persécution, sur la haine plutôt que sur l'action.
La personnalité ressentimiste reste passive (la passivité amènerait à l'agressivité plutôt qu'à l'action), peu sensible à l'humour, à la capacité à admirer, symboliser, créer, enfermée dans de fausses représentations, dans le déni de responsabilité.
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