AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 132 notes
5
19 avis
4
16 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un grand merci à Babelio et aux éditions Dargaud...

Chicago, 1938. Jules Tivoli, un jeune immigré italien, travaille en tant que livreur. Un boulot harassant, des patrons pas toujours agréables et un salaire qui lui permet tout juste de pouvoir payer son loyer. Un jour qu'il livre chez monsieur Meeks, il croise un homme imposant, élégamment vêtu et visiblement armé qui se voit remettre, par le commerçant, une enveloppe plutôt bien garnie. Accompagné d'autres hommes, chaque semaine, tout se déroulait de la même manière. Jules n'est alors pas dupe quant au rôle tenu par cet Adam Czar, un membre-clé de l'Outfit de Chicago, comme il l'apprendra plus tard. Audacieux et effronté, il demande à travailler pour lui, lâchant en même temps, la caisse d'alcool de monsieur Meeks. Si Adam Czar se moque de lui, quelle n'est pourtant pas sa surprise de le voir débarquer dans son appartement minable, de lui donner de l'argent pour qu'il s'achète des vêtements dignes. C'est ainsi que le jeune immigré italien fait ses premiers pas dans la mafia et saura faire ses preuves, en étant suffisamment malin pour s'adapter et ambitieux pour gravir les échelons...

Voilà un album lui aussi ambitieux et d'une incroyable maîtrise, aussi bien sur le fond que sur la forme. Des années 30 aux années 60, de Chicago à Marseille, en passant par New-York, Anaïs Flogny s'intéresse à la destinée de trois mafieux, Jules Tivoli, Adam Czar et Eufrasio, qui, lui, n'apparaîtra que plus tard. Très vite sous la coupe d'Adam, Jules saura s'imposer, de par son intelligence, ses ambitions et son esprit revanchard. La relation qu'il entretient avec Adam, un immigré polonais qui a construit un empire avec l'alcool clandestin, lors de la Prohibition, va s'approfondir. de professionnelle, elle deviendra intime. Mais l'amour a-t-il réellement sa place dans ce milieu, de même que l'amitié, d'ailleurs ? Et n'est-il alors pas dangereux d'accorder toute sa confiance à celui qu'on aime ? La trahison n'en est-elle pas que plus douloureuse ? Brillamment scénarisé, captivant de bout en bout, ce roman graphique, riche et dense, nous plonge, certes, au coeur de la mafia, où violence, trahison, code d'honneur sont de mise, mais aussi au coeur d'une histoire d'amour sensible, inattendue et cachée. Avec ses personnages charismatiques et profonds, magnifiquement dépeints, Anaïs Flogny tisse une intrigue aussi cruelle que sentimentale. Tout est parfaitement rythmé et dosé. Graphiquement, le trait épuré, élégant, sensible et la palette de couleurs douce, au ton sépia, sont empreints d'émotions. Que ce soit l'expression des visages, la force de la gestuelle, la sensualité des étreintes...
Un premier album époustouflant !
Commenter  J’apprécie          576
A Chicago, Jules, immigré italien, vit de petits boulots jusqu'à ce qu'il rencontre Adam, un mafieux polonais. Alors que la guerre fait rage avec un clan ennemi, les deux hommes, devenus amants, part pour New York, où Jules va petit à petit monter les échelons de la mafia locale.
Anaïs Flogny offre avec cet album une histoire épique dans la mafia. Si évidemment l'histoire d'amour entre Jules et Adam est au coeur du récit, le portrait qu'elle fait de la mafia est des plus saisissant. Car l'ascension de Jules à New York lui fait perdre une partie de son âme et de ses scrupules. Une évolution que l'on peut voir sur son physique, qui se durcit. le récit montre ce cheminement qui va lui permettre de trouver sa voie et de faire entendre sa volonté. Un parcours prenant que l'on peine à lâcher, avec une fin amère.
Je trouve les dessins d'Anaïs Flogny très beaux, à la fois d'une grande simplicité de trait et d'une élégance folle. La palette de couleurs appuie cette élégance en limitant les couleurs utilisées.
Un album aussi beau à feuilleter que passionnant à lire sur le parcours d'un mafieux sans regret.
Commenter  J’apprécie          210
En 2024, ce roman graphique fera cueillette de prix BD, j'en fais le pari … C'est un « tout-en-un » : scénario, dessins et couleur(s) sont signés d'une seule et unique artiste, Anaïs Flogny. C'est sa première BD dans la foulée d'une carrière d'illustratrice ; d'autres seront publiées, c'est une certitude ; cette première incursion en 9ème art laisse entrevoir des qualités graphiques de bon augure pour l'avenir.

« Rivages lointains » est un objet-livre magnifique, dodu et luxueux (240 pages dont un cahier graphique qui, lecture bouclée, prolonge le plaisir des yeux). Il explore en one-shot, de Chicago à Marseille en passant par New-York, de l'alcool de la Prohibition au trafic de l'héroïne et consoeurs, les destins croisés de trois gangsters de l'Amérique urbaine des années 30's à 60's. L'action se construit, classiquement, sur le background diffus de rivalités sanglantes entre Familles italiennes mafieuses. Un trio de personnages aux relations troubles émerge ; ils appartiennent au même clan, font tout d'abord cause commune, restent loyaux entre eux ; bientôt, sur les trajectoires d'ambitions divergentes, sous la pression d'intérêts personnels, leurs relations se craquèlent, se fissurent, empruntent à la trahison et finissent dans le sang ... et pour l'un d'entre eux dans une rédemption (presque) contrainte, limitée et fragile, habilement conduite jusqu'à la fin (presque) ouverte que propose l'auteure.

Au générique :

_ Jules Tivoli, le héros principal, ou l'irrésistible ascension mafieuse d'un jeune émigré italien (il a 17 ans lors de son entrée en scène en 1938). Beau gosse, charismatique, intelligent, ambitieux et opportuniste, un rien naïf et romantique dans ses relations amoureuses clandestines car homosexuelles.

_ Adam Czar, l'amant plus âgé de Jules et son complice en Cosa Nostra, c'est un émigré polonais, un ex-chef mafieux local sur le déclin ; il y a peu influent mais désormais en disgrâce. Son passé mafieux est trouble, entaché de soupçons de trahisons, de pertes de confiance De La Famille à son égard. Par lui viendront les instants de rupture du récit …

_ Eufrasio, la jeune garde mafieuse montante qu'aucune moralité ne retient dans l'ouverture de nouveaux marchés mafieux vers les drogues dures. Eufrasio : l'élément disruptif, brillant second couteau, brûle-la-vie foutraque, noceur, buveur, franc-tireur, boute-en-train, grande gueule … l'aimant vers lequel est attiré Jules …

…. La suite appartient au récit.

Ah, les récits de Mafia ..! J'en suis, ponctuellement, friand. « Rivages lointains » fut une occasion de croiser à nouveau le genre, de s'étonner de ce qu'il renvoie sur nous-mêmes et sur l'état du monde rongé par une clandestinité omniprésente. L'immoralité que ces romans charrient fascine, attire et repousse. Qu'ils soient siciliens, irlandais ou afro-américains, les schémas mafieux littéraires semblent immuables, reconductibles, presque ataviques. Ils drainent une amorale conception de la loyauté, de la fidélité à une cause parallèle injustifiable, à des lois familiales immuables, marginales, illégales et implacables. … Que la mafia soit d'Outre-Atlantique au pied de la Statue de la Liberté ou du sud italien, aux seuils de petits villages perchés, des champs de rocaille et des chemins de pierraille, rien ne change. La mort promise est la même dans le regard du gras Parrain citadin ou celui, fiévreux, de l'ascétique veuve campagnarde en habits de deuil, à genoux sur son prie-Dieu, en attente patiente d'une vendetta inéluctable et féroce ... tandis que la loi du silence règne.

Ces romans mettent en scène, en constantes étonnantes qui font l'ADN du genre, des héros de papier haïssables et méprisables, les pires ordures qui soient, des salopards implacables que, pourtant, on adore détester tant ils nous paraissent humains et attachants. Curieuses lectures que celles-ci, quand, à chaque fois, on se prend d'empathie injustifiée pour des personnages moralement faisandés qui endossent les habits d'une respectabilité trompeuse et imméritée, d'une honorabilité mensongère et d'une honnêteté de façade. Hypocrite magie romanesque que celle-ci quand l'attachement pour les héros est inversement proportionnel à leur humanité. « Rivages lointains » n'échappe pas à la règle : des ordures s'y agitent pour lesquels on prie étonnamment pour qu'ils s'en sortent. L'empathie ressenti à leur égard nous les rend plus à plaindre qu'à blâmer. Etrange fascination pour des personnages qui ne valent pas tripette.

J'ai adoré (et c'est un euphémisme). Cette BD attirera les prix : je persiste et signe. On y côtoie une magie imprécise et indéfinissable, elle traverse le fond et la forme. C'est impalpable, difficilement exprimable mais bel et bien présent. C'est dans la densité du propos, l'efficace fragilité et pertinence des textes, les images et leurs couleurs tendres et douces. C'est dans les thèmes abordés et enchevêtrés, c'est dans l'articulation implacable des vignettes entre elles, c'est dans la progression lente et subtile de l'intrigue, dans le devenir en pointillés des personnages. Les dessins aux contours habiles et précis, fins et délicats, s'attachent aux beaux vêtements de ses messieurs dans un souci purement esthétique. Les doigts des personnages semblent recevoir un traitement de faveur, invariablement longs et fins, ils semblent sans cesse agités, comme habités d'une vie propre ; ils restituent la gestuelle volubile italienne, celle qui papillonne, brasse l'espace alentour, dessine des mots dans l'air, accentuent les mimiques des visages, ponctuent les variations d'intensité vocale. Les personnages semblent quelques fois pressés de quitter les vignettes, de passer à la suivante, de poursuivre leurs discours hors phylactères. La BD est un art immobile ; ici, chaque vignette embarque des mouvements internes étonnants et inattendus, au coeur de scènes la plupart du temps tranquilles et immobiles/figées … perso, je dis, chapeau.

Je ne m'attendais pas à me faire happer de la sorte. Quand la dernière image se referme, ces quelques êtres de papier, côtoyés 200 pages durant, nous manquent déjà. Ils ne reviendront pas … mais qui sait ? Ne subsiste plus que le plaisir d'avoir accompli un bien beau voyage … en pays de mafia où, paradoxalement, le lecteur se prend immanquablement d'empathie pour des ordures infréquentables.
Lien : https://laconvergenceparalle..
Commenter  J’apprécie          142
Rivages lointains, c'est Jules Tivoli, un jeune immigré italien, du Chicago de la fin des années 30 au Marseille du début des années 60 : ses débuts comme livreur, dévoré par l'ambition, par l'envie d'être quelqu'un, l'envie de porter les beaux costumes qu'il voit dans la vitrine d'un tailleur...

Rivages lointains, c'est Adam Czar, mafieux d'origine polonaise plutôt bien placé dans l'échelle alimentaire locale, qui va croiser la route de ce jeune homme ambitieux et qui, séduit par son culot, va lui proposer une place dans son organisation...

C'est l'ascension de ce duo dans la mafia de Chicago, jusqu'à la chute et la fuite vers New York, où le rapport de force va s'inverser, Jules, de son vrai prénom Giovanni, va gravir les échelons de la mafia italienne new-yorkaise.

Rivages lointains c'est Eufrasio, mafieux new-yorkais aussi solaire qu'impulsif, attachant, drôle, inconscient, confiant, tellement vivant, qui va chambouler la dynamique de Jules et d'Adam jusqu'au point de non-retour.

Rivages lointains, c'est aussi Jules et d'Adam, mélange de passion, de pouvoir, de fascination, de sentiments, mais aussi de secrets, d'ambition, de jalousie, de manipulation... une histoire qui doit rester secrète dans un milieu pas franchement gay friendly.

Si j'ai aimé la plume d'Anaïs Flogny, son travail sur le caractère des personnages, leurs évolutions, cette façon d'arriver finalement à nous rendre sympathiques et attachants des personnages qui ne le sont pas franchement, j'ai tout autant aimé son coup de crayon, son dessin, son trait léger, esquissé, ses couleurs un peu froides pour la partie américaine, qui se réchauffent dans la partie marseillaise. J'ai aimé ses planches de taille inégales, son souci du détail, jusqu'à la fin, cette fin douce amère.

Un grand merci à l'auteur, aux éditions Dargaud et à NetGalley pour ce service presse, que je vais sans aucun doute me procurer en version papier, pour le plaisir de le relire.
Commenter  J’apprécie          80
Chicago, fin des années 30, Jules est un rêveur qui tombe amoureux d'Adam Czar, qui travaille pour la mafia locale. Séduit par le jeune homme, Adam l'embauche et l'initie aux arcanes de son métier. Leur liaison est évidemment cachée mais semble convenir aux deux hommes. Seulement quand Adam fait de mauvaises affaires, il exige de partir à New York contre l'avis du jeune homme. Mal accueilli par les membres de la pègre car non italien , les deux hommes décident de profiter du fait que Jules soit italien pour le faire monter dans la hierarchie newyorkaise. Contre son gré au début, Jules se prête au jeu et devient même un responsable respecté. Son amitié avec Eufrasio, son binome, sa réussite va engendrer la jalousie d'Adam, devenu un subalterne...Le drame approche.
Une histoire forte sur la trajectoire d'un jeune garçon entré dans la mafia un peu par hasard par l'entremise de son amant, sensible et émouvant, allié à un graphisme élégant et percutant. A lire, c'est une vraie réussite.
Commenter  J’apprécie          70
Je remercie #NetGalleyFrance et #Dargaud de m'avoir permis de lire cette BD sublime, tellement retro dans son esthétisme, mais actuelle dans son propos.

J'ai adoré la BD d'Anaïs Flogny, elle nous fait voyager des États-Unis jusqu'à la France et des années 30 jusqu'en 1960. Elle nous plonge dans l'univers de la mafia et des contrebandiers à l'époque de la prohibition pour terminer avec un aperçu de la French Connexion.

Un sujet bien alléchant et toujours vendeur, mais Flogny réussit à y mettre sa touche personnelle et à ne faire que des clichés.
L'histoire d'amour y est pour beaucoup, mais l'aspect maitre/amant. Il est rare que l'on ait abordé cette facette des relations criminelles. L'élève qui veut dépasser son maitre est un classique, mais l'élève qui ne sait pas s'affranchir de son maitre est moins souvent exploité. Bref, j'ai bien aimé le scénario, je le trouve original et réaliste, les deux à la fois. (Ce qui n'est pas un mince exploit!)

Côté graphique, j'ai déjà vanté l'esthétisme des illustrations, mais je dois dire que se fut un réel coup de coeur. Une BD magnifique!
Commenter  J’apprécie          60
&#xNaNUne histoire bouleversante en plein coeur de la mafia &#xNaN

👉 Je suis ravie de pouvoir vous présenter l'une des BD du nouveau label « Combo » chez Dargaud ! Ce label a pour volonté d'éditer des histoires de jeunes auteurs avec des formats différents. J'ai eu l'envie de commencer mon partenariat par cette histoire qui se déroule au coeur de la Mafia Américaine dans les années 30. Et si la mafia n'était qu'un prétexte pour toucher notre sensibilité ?

🔎 Ma critique express : j'ai aimé ❤
- Les illustrations délicates et fines
- La beauté des mots de chaque bulle
- le rythme du récit et son suspense
- Les pensées de Jules
- le mélange des émotions

🔎 Pour ceux qui veulent en savoir plus :

Jules est un jeune homme plein d'ambitions ! Mais dès qu'il accepte de travailler pour un célèbre mafieux de Chicago sa vie commence à changer. Il prend de l'assurance et démarre une relation amoureuse avec son chef, Adam Czar. Mais qu'est-il prêt à faire par amour ?

❤❤❤ J'ai été bouleversée par cette histoire. Elle m'a touchée en plein coeur ! Bien plus qu'une histoire d'amour cachée, elle est aussi très bien montée. L'autrice nous parle de sentiments, d'amitié, de confiance, de culpabilité, d'emprise… Toute une sorte de sentiments qui s'entremêlent. Les pensées de Jules, notre personnage phare, écrites dans une autre typographie renforcent ces sensations.

🖌 le graphisme à la ligne très fine, claire, mais qui exprime les sentiments des personnages marchent à merveille ici !
Je sais que j'ai déjà envie de relire cette magnifique histoire, dont la violence de la mafia passe au second plan, pour laisser place à la violence des sentiments.

👉 Tentés ?
Commenter  J’apprécie          52
Retournons un peu dans le passé au temps de la prohibition, les quartiers chauds de Chicago nous emmènent à la rencontre de Jules, un jeune immigré italien, qui rêve d'une vie meilleure. Il va croiser la route d'Adam Czar, un mafieux, qui va lui proposer du travail. Mais rien n'est facile quand on tombe amoureux et que la soif de pouvoir se fait sentir …

Ce livre est tout bonnement magnifique ! L'histoire nous plonge au coeur de la mafia italienne, avec sa famille, ses deals et son histoire des années d'après-guerre. le trio de personnages est très attachant, on vit avec eux, leurs histoires, leurs déboires et surtout leurs trahisons. Un récit dense, intense mais aussi très poétique. Les dessins m'ont fait penser aux romans graphiques jeunesse que j'aime tant avec une palette de couleurs saisissantes qui donne du caractère aux graphismes.

Pour une première BD, c'est une magnifique réussite !
Commenter  J’apprécie          51
Sitôt reçu, sitôt lu. Et sans grande surprise, une très belle expérience graphique qu'Anaïs Flogny offre à ses lecteurs.

Un retour dans le temps, à l'époque de la prohibition à Chicago d'abord, puis à New York. Les personnages sont charismatiques, débordant d'ombres et de lumière. L'espoir, les regrets, le désir, l'ambition se côtoient page après page, au gré d'un roman très imposant qui se déroule sur plusieurs années et dont les planches sont d'une vivacité fabuleuse : une vraie claque.

Le récit est dense, les intrigues s'enchaînent, subtiles. le coup de crayon est maîtrisé, gracieux et léger. Il ferait presque oublier l'horreur et la violence de certaines scènes, et même passer ces tueurs pour des héros, tant leur personnalité est attachante en dépit de leur noirceur. Car ils se bâtissent sur des valeurs tronquées, entraînés par une loyauté implacable, respectant des principes immoraux qui finissent par inspirer une certaine forme de respect.

Des escroqueries aux grands trafics de drogue, du bas de l'échelle aux plus hautes sphères mafieuses de la ville, on suit le parcours implacable de Jules Tivoli et de son mentor, Adam Czar, jusqu'à ce que leur relation se dégrade devant l'ambition et les intérêts personnels....

Les couleurs sépia sont en accord avec l'image qu'on se fait de l'époque, avec cette espèce de parfum nostalgique et brut qui se dégage de l'histoire. Et la dernière partie est agréablement surprenante puisqu'elle s'achève sur une palette très lumineuse qui tranche avec le reste.

C'est beau, émouvant, dur et sombre parfois, mais addictif et toujours juste. Une réussite.
Commenter  J’apprécie          50
Rivages lointains est mon dernier livre lu de l'année 2023. J'ai bien choisi cette dernière lecture car ce fut un vrai plaisir.
Une histoire de gangsters mais des gangsters très élégants, très classe dans leurs tenues vestimentaires. le dessin, les couleurs représentant ces hommes de la pègre de Chicago et de New York sont magnifiques. Ce fut une belle découverte visuelle. D'autant plus que l'autrice alterne avec à propos des planches de petit et grand format en fonction du récit. Il y a même des planches sur une double page.
Outre cette grande qualité graphique le scénario est intéressant. Un italien immigré devient un cadre de la mafia new-yorkaise. Une belle histoire d'amour mais aussi de trahison.
Je remercie Babelio et les éditions Dargaud pour ce magnifique cadeau de Noël.
Commenter  J’apprécie          52



Lecteurs (268) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5240 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..