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Critique de collectifpolar


J'avais peur en ouvrant ce livre de me retrouver dans un nouvel essai culpabilisant.
Vous savez le ton que peuvent prendre certains militants extrémistes, qui nous envoient à la face tout un tas d'injonctions toutes plus agressives les unes que les autres.
Perso j'ai dû garder mon âme d'adolescente car si on m'interdit de faire les choses qui ne le sont pas, car pas hors la loi, j'ai tendance à faire ses choses.
Je ne suis pas totalement idiote, j'ai bien compris que nous devions réduire notre consommation de viande. D'ailleurs par philosophie j'aimerai ne plus en consommer. Mais s'il vous plait, laisser moi le temps de faire le parcourt, ne me traiter pas en criminel.
D'ailleurs la preuve puisque je lis des livres sur le sujet, c'est que j'ai une petite conscience politique. J'avais déjà lu aussi le précédent livre de l'auteur, Faut-il manger les animaux ? où après avoir convoqué souvenirs d'enfance, données statistiques et arguments philosophiques, l'écrivain interroge les croyances, mythes et traditions familiales et nationales liées aux relations que les hommes entretiennent avec les animaux qu'ils consomment. Il part ensuite en expédition clandestine sur le terrain entre élevages et usines d'abattage. Et j'avoue que depuis j'ai vraiment changé ma façon de manger même si je me suis pas totalement vegan. Et surtout ma façon de consommer et donc d'acheter.
Aussi dans ce nouvel opus, Jonathan Safran Foer revient à la charge : l'élevage intensif des animaux est responsable du dérèglement climatique. L'extinction de la planète aura lieu parce que nous mangeons trop de viande. Il lance une nouvelle alerte mais heureusement il le fait avec humour. C'est important l'humour pour faire passer les choses, j'allais dire faire passer la pilule
Ici avec bienveillance l'auteur analyse les défis auxquels nous devons faire face. Parce qu'il n'est pas trop tard pour inverser la tendance. Et que l'avenir de la planète commence maintenant, dans notre assiette.
Et moi aussi j'en suis persuadée. Mais l'avenir de notre planète ne dépend pas que de cela !
Il y a tellement de facteur qui se combine pour que nous courions à la catastrophe.
Tiens je ne ferai pas une petite crise de collapsologie, moi !

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