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Critique de akashana


Livre reçu lors d'une masse critique, merci à Babelio et aux éditions Rivage pour l'envoi.
Je ne connaissais pas du tout Benjamin Fogel mais le résumé m'avait intrigué. Avant de commencer ma lecture, j'ai découvert qu'il s'agissait du 3ème tome de la trilogie de la transparence, entamé avec La transparence selon Irina et suivi du Silence selon Manon. Néanmoins, il est tout à fait possible de lire ce livre indépendamment.
J'ai beaucoup aimé découvrir cet univers utopiste où la transparence a renversé le capitalisme et permis de sauver en partie la planète. Mais alors que les citoyens sont tenus à tout divulguer sur le Réseau et sont pucés dès leur naissance, ils peuvent devenir totalement anonyme dans la vie réelle, utiliser des pseudo ou encore cacher leur apparence grâce à des modificateurs électroniques.
Cette société qui semble idyllique (revenu universel, travail réalisé par des machines, aide de l'IA), fait pourtant peur à Zax et ses Obscuranet. Ils veulent à tout prix rétablir l'anonymat en ligne et sont prêts à tout pour y arriver.
Benjamin Fogel maîtrise son sujet (et la bibliographie en fin de livre est la pour le prouver). Qu'on y croit ou pas, il nous montre une société possible, plus évoluée et plus respectueuse des individus mais qui n'est pas sans défaut. Il extrapole un futur possible aux travers des événements récents, et nous montre que tout n'est pas encore perdu face à la montée des extrêmes et l'avenir de la planète.
Ses personnages sont intéressants et loin des clichés gentils/mauvais qu'on peut parfois avoir dans ce genre de roman. Et c'est justement eux qui font qu'on parvient à s'attacher autant à l'univers tout en se demandant comment cela va se terminer.
Un auteur à découvrir assurément, de préférence en commençant par le début pour mieux comprendre comment la société a évolué vers la transparence.
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