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Critique de Bibalice


J'aimais bien Barbarella, avant de lire ses aventures. Je ne pouvais prononcer son nom sans penser aux cheveux blonds de Jane Fonda et aux bottines noires chères à Serge Gainsbourg. J'ai lu ses aventures il y a quelques jours. Je n'aurais pas dû.

Je ne m'attendais pas à une telle déception. L'héroïne, calquée sur la plastique de rêve de Brigitte Bardot est à moitié nue la plupart du temps et n'a quasiment qu'une chose en tête : coucher avec les plus beaux gosses de la Galaxie. Je comprends que ses aventures sans queue -si elle est toujours nue, ces messieurs, eux, sont évidement tous habillés- ni tête aient émoustillé une génération entière de lecteurs mais tout de même, je m'attendais à ce que les aventures aient un peu plus de "tenue" que ça. Parfois, la simple résolution d'une intrigue ou d'une mauvaise passe repose sur le dévêtement de son héroïne. L'auteur devait être fou amoureux de Bardot et on espère pour lui que son inspiratrice aura été aussi légère avec lui que son héroïne avec ses ennemis, amis, amants.

Sinon, bon, on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe mais pire, on n'a pas tellement envie d'en savoir plus. Les enjeux sont ridicules, tirés par les cheveux, absurdes. Si cela a jamais été bon un jour, ce dont je doute, on va dire que cela a terriblement mal vieilli.

Le réalisateur de Drive va adapter la Bd en série télé. On lui souhaite bien du courage.

Barbarella. garde tes bottines (et tes histoires !)
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