AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Sherlock Holmes et le Mystère du Haut-Koenigsbourg (22)

- C’est le dragon de Metz. Graülich, en allemand, signifie « monstrueux ». Il appartient à la légende de la capitale de Lorraine, désormais, l’un des joyaux de notre Reichsland. Ce dragon aurait été noyé au II siècle par saint Clément, le premier évêque de la cité. Dans l’imaginaire collectif, il symbolise évidemment le paganisme combattu par le christianisme. Une statue du Graouly existe dans la crypte de la cathédrale messine. Celui-ci est le petit frère : la ville de Metz en a fait cadeau à notre empereur comme d’ailleurs de tous les meubles de cette pièce. Nous l’appelons donc la chambre Lorraine…
Holmes se planta face au dragon :
- Il n’a rien de monstrueux. Il ne ferait pas de mal à une mouche.
- Je suis bien d’accord, Monsieur Holmes. Mais figurez-vous que nos ouvriers de l’aiment pas. Ils détestent entrer seuls dans cette chambre, et ne toucheraient pas au Graouly pour tout l’or du monde. Des adultes pourtant, et en plein XXème siècle, vous imaginez !
Commenter  J’apprécie          151
- Je voudrais que vous passiez demain à la London Library. Dans la salle de lecture, vous trouverez Deutsche Burgen, le traité de Bobo Ebhardt sur les châteaux forts allemands, édité en 1898. Vous l’emprunterez – je sais que vous êtes au mieux avec le bibliothécaire – vous le lirez et m’en ferez un résumé.
- Mais Holmes, je ne lis pas l’allemand…
- Ah, c’est vrai, Watson ! Et bien, vous emprunterez également une grammaire et un lexique de la langue de Goethe.
Commenter  J’apprécie          150
- Exactement, Watson ! Là où passe l'eau, on n'empêchera pas Sherlock Holmes de passer !
Commenter  J’apprécie          54
Je viens de remettre cette lettre dans le dossier étiqueté Le mystère du Haut-Kaænigsbourg. Je vais le ranger dans ma vieille malle en cuir. Ma main tremble un peu : c'est l'âge. Il se fait tard à Londres. Il n'ya plus un bruit dans la rue. Dans ma maison, tout le monde dort. Par la fenêtre, je devine à peine les réverbères jaunes dans l'épais brouillard. Demain, japporterai ce manuscrit à mon fidèle agent. Peut-être voudra- t'il y apporter quelques retouches. Je ne m'en offusquerai pas elles sont toujours judicieuses.
Commenter  J’apprécie          40
Monsieur Mustelkato bien renseigné, ignorait que la culture de mon ami Sherlock Holmes, largement autodidacte, présentait des lacunes - notamment celle de l'essentiel de l'actualité politique ou diplomatique.
Commenter  J’apprécie          30
Un grand analyste de l'âme humaine, Goethe, mais avec un peu trop de sensiblerie à mon goût.
Commenter  J’apprécie          30
- Votre Majesté, même les policiers savent que la politique européenne n’est pas qu’une affaire de partage de vignobles.
Je retins un sourire. Mon ami n’avait pas beaucoup aimé que l’Empereur évoque ses « dons de policier »…
-Vous avez raison monsieur Holmes. C’est plus compliqué que cela. Mais je crois savoir qu’à Londres, on regrette encore les bordeaux d’Aquitaine…
- Pas vraiment. Nous avons beaucoup d’autres vignes, ailleurs sur la planète.
- Ah ! L’empire britannique ! Des vins d’Afrique, des vins de Palestine, oui… mais c’est surtout du thé, ses océans de thé en Inde ou à Ceylan. Nous autres Prussiens n’aimons pas beaucoup le thé, nous préférons planter du houblon.
Commenter  J’apprécie          20
Je vis ce qu'il lui tendait : c'est le Deerstalker, la casquette de tweed à rabats que nous avions achetée au chapelier de Sélestat. L'enfant arbora un grand sourire :
- Oh, merci, monsieur Holmes ! Merci beaucoup. Mais elle est trop grande pour moi !
- Ne t'inquiète pas. Ton crâne grandira, avec toutes les idées qu'il y a déjà dedans !
Commenter  J’apprécie          20
- Retraité ? mais vous êtes encore si jeune !
- J'en suis conscient, professeur. Mais vous savez, je crois avoir fait le tour du paysage du crime. Depuis quelques années, il n'offre plus de belles énigmes. Les malfrats sont trop prévisibles. Scotland Yard suffit bien à la tâche répétitive qu'est devenue leur poursuite.
Commenter  J’apprécie          20
J'avais cru à un billet fiévreux écrit sur un coin de meuble, en bousculant une tasse de thé. Et c'était un écrit bucolique, rédigé sur une pelouse, avec une tache... de miel!
Commenter  J’apprécie          21






    Lecteurs (156) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3186 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}