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Critique de cmpf


cmpf
05 février 2019

Je dois dire que je m'attendais à autre chose, justement sans doute ce qu'il déclare dans la préface ne pas avoir voulu faire : une typologie par classe et métiers. Mais je ne suis pas du tout déçue.
Il passe en revue tous les aspects de la vie. Les âges de la vie, le travail, les loisirs, la nature, la vie sociale et religieuse, les connaissances…

Une des constantes de Robert Fossier dans ce livre, c'est de revenir sur des images toutes faites du Moyen-Age comme la place toute subalterne de la femme, quitte à contredire Georges Duby et son “mâle Moyen-Age”.
C'est ainsi qu'il revient sur l'idée qu'à cette période on ne vit pas vieux. Certes il y a de grands risques pour les premières années, mais passé ce cap, on peut espérer être sexagénaire voire, plus rarement, septuagénaire. Mais à la fin du Moyen-Age est célébrée la jeunesse, tous les héros sont dits jeunes et beaux. Il y a vraiment des ressemblances entre leur monde et le nôtre.
Il y a de longs passages sur les animaux, leur place dans la vie et l'imaginaire des gens.

Robert Fossier prend souvent du recul pour parler de l'homme en général. C'est assez étonnant chez un historien. Je me suis parfois demandé comment le prendre. Je dois dire aussi que si j'ai été passionnée à certains moments, à d'autres je me suis un peu ennuyée.

Ces gens du Moyen-Age, ce sont les humbles, les laboratores , non les bellatores et les oratores. Il veut faire revivre dans leur quotidien, leurs soucis, leurs joies, leurs interrogations, le peuple des villes et des campagnes.


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