C'est pas l'homme qui prend la terre, c'est la terre qui prend l'homme !
Fottorino nous parle des gens de la terre avec sensibilité .Il écrit vrai, il écrit précis. Sa langue est belle, parfois fleurie toujours emplie d'humanité.
Le Jura, Léonce nourrit ses sillons de sa sueur. Avec un cheval ou une paire de boeufs, il laboure, sème...et récolte... si Dame Nature ne fait pas des siennes. Dans ce pays, l'hiver semble durer 9 mois.
Puis, vient Brun, qui se veut agriculteur, entrepreneur, pionnier d'une révolution agricole venue d'Amérique .
Il emprunte, se mécanise et injecte dans sa terre engrais, traitements, herbicides...jusqu'à plus soif ! Brun devient malade comme sa terre. Il offre à son fils son dernier cadeau ; des éoliennes sensées le sortir d'un endettement constant..
Mo, bercé par
Virgile, adhère à la Conf. il veut redevenir paysan, panser sa terre dévastée, la repenser.
Ce livre est captivant. Il nous apprend beaucoup. Sa fin m'a deconcertée: le passé enfoui qui vient sauver ce présent en déliquescence...
Commenter  J’apprécie         312