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Critique de BillDOE
Pakistan, les rues de Karachi, elle sait qu'elle est suivie. Elle adopte immédiatement les bons réflexes d'un agent de la CIA, ne pas fuir, ne pas le semer, le fatiguer pour lui échapper au moment où sa surveillance va faiblir, disparaître et poursuivre la mission sans perdre sa couverture.
« Avoir vingt ans dans la CIA », le titre est accrocheur, le slogan vends parfaitement bien les 316 pages de l'autobiographie de l'auteure mais un titre ne suffit pas à faire un livre. Heureusement, le récit d'Amaryllis Fox est à la hauteur de ce que l'on aurait pu espérer. Il ne s'agit pas d'une énième fiction sur la sulfureuse organisation d'espionnage des États-Unis. Tout est vrai et c'est ce qui fait sa force. Il n'y a pas l'accumulation de scènes hollywoodiennes, de cascades à n'en plus finir, tout est discrétion, simulacre et manipulation.
Après la déroute de l'union soviétique, l'effondrement économique d'une utopie communiste, la guerre froide semble s'être réchauffée sans pour autant tomber dans des effusions entre les blocs de l'Est et de l'Ouest. Une autre menace de fin du monde plane au-dessus de tous les gouvernements civilisés, celle du terrorisme islamique, celle de la guerre d'une religion contre l'occident.
Les 2977 morts de l'attentat des Tween Towers, le 11 septembre 2001, seront le prétexte à l'auteure de se lancer dans cette carrière de NOC (Non-Official Cover) pour le compte de la CIA et d'infiltrer les réseaux de trafic d'armes afin d'éviter le stade suivant de l'horreur : un attentat à la bombe nucléaire, chimique ou bactériologique.
Le récit que nous fait Amaryllis Fox est passionnant et forcément très bien documenté. C'est une lecture qui, même si elle ne livre pas tous les détails et les fonctionnements d'une administration dont le secret est la clef de voûte de son existence, renseigne largement sur une grande part de la mission qu'elle s'est engagée à remplir.
C'est rassurant de savoir qu'il y a des gens qui veillent sur la sécurité de leurs contemporains et préservent les sociétés évoluées de la barbarie et de la sauvagerie du terrorisme, et de la culture moyenâgeuse d'une certaine communauté.
Merci à babelio masse critique et aux éditions JC Lattès, le livre de poche, pour ce récit autobiographique d'une grande vraisemblance et pour son auteure dotée d'un grand courage et de fortes convictions. On ne peut qu'être sous le charme, subjugué par une femme avec autant de charisme.
Traduction de Dominique Defert.
Editions JC Lattes, le livre de poche, 316 pages.
« Avoir vingt ans dans la CIA », le titre est accrocheur, le slogan vends parfaitement bien les 316 pages de l'autobiographie de l'auteure mais un titre ne suffit pas à faire un livre. Heureusement, le récit d'Amaryllis Fox est à la hauteur de ce que l'on aurait pu espérer. Il ne s'agit pas d'une énième fiction sur la sulfureuse organisation d'espionnage des États-Unis. Tout est vrai et c'est ce qui fait sa force. Il n'y a pas l'accumulation de scènes hollywoodiennes, de cascades à n'en plus finir, tout est discrétion, simulacre et manipulation.
Après la déroute de l'union soviétique, l'effondrement économique d'une utopie communiste, la guerre froide semble s'être réchauffée sans pour autant tomber dans des effusions entre les blocs de l'Est et de l'Ouest. Une autre menace de fin du monde plane au-dessus de tous les gouvernements civilisés, celle du terrorisme islamique, celle de la guerre d'une religion contre l'occident.
Les 2977 morts de l'attentat des Tween Towers, le 11 septembre 2001, seront le prétexte à l'auteure de se lancer dans cette carrière de NOC (Non-Official Cover) pour le compte de la CIA et d'infiltrer les réseaux de trafic d'armes afin d'éviter le stade suivant de l'horreur : un attentat à la bombe nucléaire, chimique ou bactériologique.
Le récit que nous fait Amaryllis Fox est passionnant et forcément très bien documenté. C'est une lecture qui, même si elle ne livre pas tous les détails et les fonctionnements d'une administration dont le secret est la clef de voûte de son existence, renseigne largement sur une grande part de la mission qu'elle s'est engagée à remplir.
C'est rassurant de savoir qu'il y a des gens qui veillent sur la sécurité de leurs contemporains et préservent les sociétés évoluées de la barbarie et de la sauvagerie du terrorisme, et de la culture moyenâgeuse d'une certaine communauté.
Merci à babelio masse critique et aux éditions JC Lattès, le livre de poche, pour ce récit autobiographique d'une grande vraisemblance et pour son auteure dotée d'un grand courage et de fortes convictions. On ne peut qu'être sous le charme, subjugué par une femme avec autant de charisme.
Traduction de Dominique Defert.
Editions JC Lattes, le livre de poche, 316 pages.
