AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,19

sur 8 notes
5
0 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Bien que retraité, l'ex inspecteur-chef Leboeuf, est appelé en renfort pour résoudre une énigme dont son successeur ne vient pas à bout : en quelques semaines, cinq personnes ont été assassinées par strangulation dans les rues de Paris. Chaque fois le tueur laisse accroché aux vêtements de la victime un petit papier portant la somme "3 + 9 = 0". Sans solution, Leboeuf retourne à ses rosiers et à la pêche, attendant les prochains assassinats, qui ne tarderont pas. Au septième, il convoque tout son monde pour dévoiler le nom du coupable.

Une longue nouvelle plus qu'un roman. Une enquête façon Hercule Poirot ou Sherlock Holmes, où l'analyse purement intellectuelle et logique des faits et indices conduit inéluctablement au coupable. Sauf qu'ici c'est un peu trop facile : pas de fausse piste, de dissimulation ou de double-jeu. Un enfant arriverait à la même conclusion que le fin limier.
L'idée est bonne, mais elle est traitée avec trop de facilité... Dommage, car ce n'est pas si mal écrit.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
Commenter  J’apprécie          252
Une courte lecture pour valider un niveau dans le challenge Riquiqui. Plus une nouvelle qu'un petit roman, agréablement écrite même si je trouve le dénouement de l'intrigue un peu rapide.

Un polar parisien du début 20ème mettant en scène l'ex-inspecteur-chef Leboeuf, retraité mais rappelé par la Maison pour épauler son remplaçant qui peine à retrouver le “tueur aux petits papiers” !

Cinq personnes ont été étranglées par un fil de laiton, au milieu de la nuit et avec un papier sur lequel est écrit 3+6 = 0 !

Nous ne saurons rien des réflexions du Père Leboeuf, même si à l'exposé de la solution nous aurons une idée de sa façon de penser.

Challenge RIQUIQUI 2021
Commenter  J’apprécie          224
Je vous le demande un peu : on peut être policier, à la retraite après quarante ans de bons et loyaux services, et devoir enquêter à nouveau, en laissant de côté sa passion pour ses rosiers. Il faut dire que l'heure est grave : cinq meurtres ont eu lieu. le point commun ? le mode opératoire et un message mystérieux laissé près des corps. Les points communs entre les cinq victimes ? Des gens sans histoire, sans ennemi connu, ne laissant derrière eux que très peu d'argent, voir uniquement leurs yeux pour pleurer à leurs proches. La police piétine, et les journaux ne pourront pas toujours être muselés, surtout après qu'un sixième crime a été perpétré. A l'époque, on ne parle pas encore de tueur en série.
La brièveté du récit fait que l'enquête est résolue rapidement, sans que le lecteur ne soit entraîné sur des fausses pistes. Il faut dire aussi que le récit commence alors que de nombreux éléments ont déjà été débroussaillés – les enquêtes auprès des proches des cinq premières victimes notamment. le père Leboeuf peut donc se concentrer sur les indices en leur possession, rappelant aussi comment les crimes ont été classifiés. Certes, le voir s'occuper de ses chers rosiers adorés ou partir à la pêche ne plait pas à tout le monde, mais n'est-il pas retraité ? Il pourra sembler, à l'aune d'aujourd'hui, trop calme, trop attentiste. N'attend-il pas qu'un nouveau crime soit commis pour arrêter le coupable ? C'est un peu ce qui se passe dans maints thrillers actuels, si ce n'est que les enquêteurs ne le formulent pas !
Comme souvent, un personnage que j'ai envie de retrouver dans d'autres enquêtes.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          132
Léon Frachet fait partie de la liste des auteurs énigmatiques ayant oeuvré dans les collections Ferenczi.

D'après quelques spécialistes passionnés de littérature populaire, Léon Frachet serait un pseudonyme de Joseph Treffort, alias Claude Farnet, né vers 1900 et mort à un moment donné à n'en pas douter.

Il est l'auteur de nombreux romans, dont certains policiers. Parmi ces derniers, il développa un personnage, Désiré Leboeuf, alias « le père Leboeuf », un inspecteur de police à la retraite passionné par ses rosiers et par la pêche à la ligne. L'homme est si efficace que, même à la retraite, il est souvent mis à contribution par ses anciens confrères quand des enquêtes ont du mal à progresser.
Voilà un roman qui est un cas d'école. Cas d'école, car il démontre, dans sa concision, comme peuvent le faire certains longs romans, que dans le polar, même avec une intrigue légère, un bon personnage peut emporter l'adhésion du lecteur.

Dans la collection « mon roman policier » des éditions Ferenczi, on se doute que, sur 32 pages, l'intrigue ne pourra jamais rivaliser avec celles des « thrillers » de 600 pages. Pour autant, cela n'empêche pas, en quelques lignes, de développer un personnage fort, qui retiendra l'attention du lecteur.

Et c'est le cas de ce « père Leboeuf », un ancien policier à la retraite qui, par goût du challenge, accepte de donner parfois un coup de main à ses anciens collègues. Pour autant, il est tout aussi prompt à rentrer chez lui pour s'occuper de ses rosiers. Homme pragmatique, avec un certain détachement pouvant passer pour du laxisme ou de l'indifférence.

Dans le cas de « l'affaire des petits papiers », le père Leboeuf apporte son soutien à la police, mais à sa façon, par la réflexion plus que par l'action et, surtout, par l'attente, ce qui peut sembler étrange pour un policier.

Ce roman propose donc une intrigue assez simple, déjà utilisée, mais, rappelons que le roman date du début des années 50, mais parfaitement menée par son auteur et résolue par un personnage principal attachant et intéressant.

Au final, un bon petit roman qui nous présente un personnage original que l'on aura envie de retrouver dans de nouvelles aventures.
Commenter  J’apprécie          60
A prima vista questo Père Leboeuf sembra un ex poliziotto simpatico e alla mano. In corso d'opera non posso fare a meno di ribaltare la mia prima impressione. Certo, si rivela un tipo in gamba e acuto, però...
Mi ricorda a tratti Nero Wolfe, a tratti Sherlock Holmes e un pochino Maigret. Per intenderci, trovo abbastanza insopportabili tutti e tre (ma Doyle era un mago nello scrivere polizieschi, e non sono mai riuscita a smettere di leggere i suoi racconti, nonostante l'avversione spinta per il suo personaggio principale).
Mi piace molto, invece, l'ispettore Durieux. Chissà se l'autore ci ha scritto qualcosa di più approfondito. E anche il prefetto non è affatto male come spalla.
Commenter  J’apprécie          21
Léon Frachet fait partie de la liste des auteurs énigmatiques ayant oeuvré dans les collections Ferenczi.

D'après quelques spécialistes passionnés de littérature populaire, Léon Frachet serait un pseudonyme de Joseph Treffort, alias Claude Farnet, né vers 1900 et mort à un moment donné à n'en pas douter.

Il est l'auteur de nombreux romans, dont certains policiers. Parmi ces derniers, il développa un personnage, Désiré Leboeuf, alias « le père Leboeuf », un inspecteur de police à la retraite passionné par ses rosiers et par la pêche à la ligne. L'homme est si efficace que, même à la retraite, il est souvent mis à contribution par ses anciens confrères quand des enquêtes ont du mal à progresser.
Voilà un roman qui est un cas d'école. Cas d'école, car il démontre, dans sa concision, comme peuvent le faire certains longs romans, que dans le polar, même avec une intrigue légère, un bon personnage peut emporter l'adhésion du lecteur.

Dans la collection « mon roman policier » des éditions Ferenczi, on se doute que, sur 32 pages, l'intrigue ne pourra jamais rivaliser avec celles des « thrillers » de 600 pages. Pour autant, cela n'empêche pas, en quelques lignes, de développer un personnage fort, qui retiendra l'attention du lecteur.

Et c'est le cas de ce « père Leboeuf », un ancien policier à la retraite qui, par goût du challenge, accepte de donner parfois un coup de main à ses anciens collègues. Pour autant, il est tout aussi prompt à rentrer chez lui pour s'occuper de ses rosiers. Homme pragmatique, avec un certain détachement pouvant passer pour du laxisme ou de l'indifférence.

Dans le cas de « l'affaire des petits papiers », le père Leboeuf apporte son soutien à la police, mais à sa façon, par la réflexion plus que par l'action et, surtout, par l'attente, ce qui peut sembler étrange pour un policier.

Ce roman propose donc une intrigue assez simple, déjà utilisée, mais, rappelons que le roman date du début des années 50, mais parfaitement menée par son auteur et résolue par un personnage principal attachant et intéressant.

Au final, un bon petit roman qui nous présente un personnage original que l'on aura envie de retrouver dans de nouvelles aventures.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2893 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}