Une histoire déjantée à souhait, des situations loufoques, des dialogues qui parfois frisent le surréalisme, le tout servi par un dessin extraordinaire de vitalité et de mouvement,
Franquin livre ici son dernier opus de Spirou en transgressant les codes de la série. On aime ou on déteste, mais on ne reste pas indifférent.
Et surtout, surtout, ne passons à côté de « Bravo les Brothers ». Il s'agit plus d'un long gag de Gaston que d'une aventure de Spirou et Fantasio, mais l'humour et la poésie de cette histoire rend celle-ci indispensable. Une mention particulière pour le dessin animalier de l'auteur, au sommet de son art.