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Critique de ileana


Une bonne introduction à l'oeuvre de Rossellini ; coup de projecteur sur les deux grandes périodes de création : d'abord la période néoréaliste, ensuite l'épisode qui ouvre la voie à ce qu'on a appelé le cinéma moderne. On s'aperçoit que le moment faste aurait duré à peu près 14 ans, à partir de 1945 (Rome, ville ouverte) et jusqu' à 1959 (Le Général de la Rovere). le texte de cette présentation devient un peu lourd lorsque Hélène Frappat éclaire le néoréalisme de Rossellini, en le délimitant de ce même courant chez d'autres metteurs en scène ; et c'est moins intéressant à la fin, où Helene Frappat détaille le travail sur les documentaires pour la télé : Rossellini a choisi d'abandonner le cinéma traditionnel, au profit des films à vocation didactique.

Extrait :
« Après avoir contribué à inventer le cinéma moderne au début des années cinquante, Rossellini condamne en quelque sorte tous ses héritiers au début des années soixante, depuis les auteurs de la Nouvelle Vague (en particulier Godard), dont il apprécie peu les films, jusqu'à Antonioni qui se perd selon lui dans la futilité narcissique de l'incommunicabilité bourgeoise. »p72
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