>
Critique de le_nouvel_homme_invisible
Je viens d'achever la trilogie du 'Disque de Jade' et plus les tomes passaient, moins je mettais de temps à les lire...
J'aime assez me projeter dans une saga de ce type, dans laquelle des personnages fictifs (Poisson d'Or) croissent des personnages ayant existé (Lu Buwei, Li Si, l'empereur Qin Shi Huang). Ca me rappelle les grandes oeuvres de l'inégalable James A. Michener.
Ici, José Frèches, bien que respectant L Histoire générale de la Chine du IIIe s. av.J.-C., reste peu précis quant aux dates. Ca me manque.
Ensuite, certaines scènes sont quand même un peu 'téléphonées', surtout dans le troisième tome (cas de la disparition des livres de la cachette qui réapparaissent chez le Géant Hun, pourtant illettré. Oui, mais c'était pour avoir chaud l'hiver, mais l'hiver n'est pas pour demain... - Ha, oui, bon, mais il a quand même trouvé la planque, le bougre.)
Il y a quelques scènes érotiques, toutes très similaires, avec un vocabulaire assez restreint: 'tige de jade' est la seule expression pour 'phallus', en tout cas dans mon souvenir. L'auteur aurait pu jouer sur les nuances en étoffant ses symboles. Il nous fait la liste des huit vents qui soufflent sur la terrasse d'où l'empereur attend le retour des trois bateaux partis aux îles immortelles mais n'a qu'une expression pour 'phallus'... (Là, je suis déçu.)
J'ai profité de ma lecture pour me renseigner sur les Royaumes Combattants et le mouvement légiste en allant feuilleter d'autres sources. Et c'est finalement dans le dernier tome, avec l'apothéose légiste, que j'ai fait le rapprochement de ce grand malheur culturel (mais historiquement vrai) de la disparition des livres. OK, on n'est pas encore à un ouvrage de la trempe de 'Fahrenheit 541' mais c'est un bon début.
J'aime assez me projeter dans une saga de ce type, dans laquelle des personnages fictifs (Poisson d'Or) croissent des personnages ayant existé (Lu Buwei, Li Si, l'empereur Qin Shi Huang). Ca me rappelle les grandes oeuvres de l'inégalable James A. Michener.
Ici, José Frèches, bien que respectant L Histoire générale de la Chine du IIIe s. av.J.-C., reste peu précis quant aux dates. Ca me manque.
Ensuite, certaines scènes sont quand même un peu 'téléphonées', surtout dans le troisième tome (cas de la disparition des livres de la cachette qui réapparaissent chez le Géant Hun, pourtant illettré. Oui, mais c'était pour avoir chaud l'hiver, mais l'hiver n'est pas pour demain... - Ha, oui, bon, mais il a quand même trouvé la planque, le bougre.)
Il y a quelques scènes érotiques, toutes très similaires, avec un vocabulaire assez restreint: 'tige de jade' est la seule expression pour 'phallus', en tout cas dans mon souvenir. L'auteur aurait pu jouer sur les nuances en étoffant ses symboles. Il nous fait la liste des huit vents qui soufflent sur la terrasse d'où l'empereur attend le retour des trois bateaux partis aux îles immortelles mais n'a qu'une expression pour 'phallus'... (Là, je suis déçu.)
J'ai profité de ma lecture pour me renseigner sur les Royaumes Combattants et le mouvement légiste en allant feuilleter d'autres sources. Et c'est finalement dans le dernier tome, avec l'apothéose légiste, que j'ai fait le rapprochement de ce grand malheur culturel (mais historiquement vrai) de la disparition des livres. OK, on n'est pas encore à un ouvrage de la trempe de 'Fahrenheit 541' mais c'est un bon début.
