AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LoupAlunettes


Ils sont douze, jeunes, entrainés pour porter l'enjeu de leur lignée respective, la chasse au trésor va déterminer qu'elles seront les lignées élues, les survivantes au jeu des êtres célestes seront les plus puissantes.
Les Anunakis sont des extraterrestres dont l'existence est ignorée des hommes, connue de ceux qui sont dans le secret des Endgame depuis des générations et des générations.
Au pied d'une pyramide blanche, au dessus de la grande Chine terrassée peu avant par un tremblement de terre, comme l'annoncement orgueilleux et retentissant de l'arrivée de l'Anunaki Kepler22B, comme pour marquer le début des Endgame, les douze prêtent attention aux indices qui leur sont donnés.
Images, symboles, séries de nombre, chacun semblent déjà se débattre avec ces codes qui n'ont pas encore de signification, craignant déjà de perdre une avance, un avantage face aux autres, le poids des peuples pèse déjà, se montrer à la hauteur, chacun a été choisi et entraîné pour être le meilleur, ne pas décevoir.
Kepler22B apparaît dans son habit de lumière, un étrange disque pendu à son cou, il conte à cette nouvelle génération de combattants une histoire, une histoire qui semble défier les cosmogonies, les ancestrales croyances étiologiques de chacune des lignées en présence, qui défie aussi la règle du Big Bang savante.
Les Anunakis sont viennent des étoiles il y a très longtemps, ils sont les créateurs de la vie, ici, sur Terre.
Et parfois, ils viennent éprouver leurs « créatures », leur force, leur intelligence, leur évolution, c'est leur combativité qui déterminera les hommes de demain. Seul l'homme fort survivra au temps et aux épreuves.
Les lignées ont accepté le jeu du Endgame depuis la nuit des temps, des garçons et des filles sont entrainés dès l'enfance à cette épreuve où il n'en restera qu'un pour offrir un cadeau sans prix à sa race. Un trésor offert par les Anunakis.
Ils se jaugent tous déjà. Sarah la jolie Cahokienne, l'américaine, Jago le troublant Olmèque, Aisling la rousse celte, Hilal le sage Aksoumite, Maccabée le Nabatéen, le russe, Baïtsakhan le Donghu, l'adolescent de 13 ans, Ann Liu, le chinois hacker informatique aux multiples tics, Shari l'Harapéene, jeune mère, kala la redoutable combattante voilée, Alice la sculpturale australienne Koori, Chiyoko la silencieuse japonaise qui glisse comme une ombre et Marcus.
L'un d'eux vient de se saisir d'un disque, clé possible. Les armes volent, s'entrechoquent déjà.
Des alliances inattendues se créent et contre toute attente, Christopher le fiancé de Sarah, avertit depuis peu de cette guerre secrète, entre dans « l'arène ». Un élément indépendant du jeu dont certains n'hésiteront pas à se servir pour troubler la cahokienne et la faire sortir de la compétition. L'amour sera t-elle sa faiblesse?

: L'amour. Les choses ne sont pas si simples, les grands ados lecteurs s'en rendront compte rapidement.
Certains joueurs en sont démunis, forgés comme des armes,ôté parfois de leur famille ou entraînée ferocement par celles-ci, la chasse au trésor est impitoyable mais l'amour apparaît à différents endroits et va jouer son rôle, préserver les joueurs d'instinct animal destructeur.
Shari garde en permanence l'image de sa fille et de son époux, épousé en secret du Endgame pour sa sécurité. Alice, fort de la générosité de Shari à secourir des civils innocents à la destruction qui est engagée par les Endgame, va décider d'elle-même de risquer ses chances d'être la première afin de récompenser la jeune adversaire, lui prêter main forte face à des joueurs très prédateurs.
Sarah pouvait trouver qu'elle avait déjà mûri très rapidement et pourtant, elle découvrira au fond d'elle un sentiment amoureux bien différent, dans les bras de son partenaire pour l'occasion, Jago. Elle se trouve partagée entre un amour d'enfance et l'amour d'une fille nouvellement femme. Elle ne se laisse pas départir de sa mission toutefois, se plaçant entre les deux hommes en compétition pour d'autres raisons que le Endgame.
Les auteurs posent leur intrigue, volontairement au début dépourvue de certains sens communs, générant beaucoup de questions, nous plaçant dans une disposition d'esprit delà bien opposée des personnages qui semblent ne pas avoir de choix. Les choses sont mais pourquoi, comment, quel est le vrai sens à toute cette compétition dans laquelle ce sont engagés toutes les « tribus » par tradition?
Certains proches des nouveaux joueurs ont aussi participé au Endgame, le grand-père de Aisling, le frère de Baïtsakhan, qu'est-il arrivé à la fin de leur épreuve? Nous ne le savons pas encore.
Certains décident de choisir leur destin, celui de leurs enfants, nous laisserons le soin aux lecteurs de découvrir l'histoire du père de Aisling. Mais au regard de la découverte de Hilal, tout ne semble pas perdu et Aisling fait aussi une découverte fondamentale pour tous les participants.
C'est une véritable course autour du monde, de l'Irak à l'Italie, de la Chine à la Turquie, de l'Ethiopie à l'Angleterre peut-être. Chacun espionne, suit, poursuit, se dérobe les indices, mettant toutes les chances de son côté sans fairplay.
L'aventure fait des bonds en passant par les aéroports, les partipants sont de vrais agents secrets sur-entrainés avec des moyens financiers importants, leur permettant de se transporter n'importe où de ne pas se soucier de leur confort.
D'un chapitre à un autre, nous faisons connaissance ave les personnages qui arrivent à pousser la compétition au plus loin, c'est la loi du plus fort, manger ou être mangé pour obtenir un « Graal » secret, il y a une conception d'eugénisme redoutable, implantée dans les consciences des différents participants et proposée par les maîtres du jeu que sont les Anunakis.
Toutefois, les alliances démontrent que les hommes peuvent ré-écrire les règles du jeu, redéfinir les conditions qui leur semblent les plus adaptées, salvatrices, sortir du Endgame et aller vers l'autre pour une raison de survie, amicale ou amoureuse.
Progressivement, une masse de participants vont s'assembler dans des concours de circonstances, ton ennemi est mon ennemi mais l'inverse est aussi vraie, ton ami est mon ami et Sarah, Christopher, Jago et Chiyoko vont se trouver pour le meilleur et le pire, suivi de loin par le hacker informatique Ann liu, très épris par la jolie japonaise.

« L'Appel » est le premier tome d'une trilogie au thème percutant, une dystopie qui suit le succès du fameux « Hunger Games » de Suzanne Collins, une série qui devrait titiller un moment notre curiosité. le roman rend hommage au savoir, à la culture, à l'aventure à l'histoire et au libre arbitre, faisant intervenir divers peuples, divers lieux mythiques historiques comme Stonehenge.
Le récit est universel comme son propos et chacun pourra s'y retrouver. Les personnages émergent progressivement par le coeur et la raison, les intrigues amoureuses devraient se montrer encore croustillantes. Comment la silencieuse Chiyoko peut elle effacer les tics de Ann Liu à son contact.
Des pages illustrées nous invitent également à jouer.
D'ailleurs les auteurs, James Frey et Nils Johnson-Shelton ont voulu proposer également un temps ludique et de plaisir, faisant sortir la chasse au trésor des pages.

« L'interactivité fait fonctionner les méninges et fait également bouger physiquement les grands ados et adulescents. 
«  Au-delà d'une lecture intense, ce livre cache dans ses pages une super-énigme composée de codes et indices imaginés par de grands cryptographes. Menez votre propre quête en tentant de la résoudre. Déchiffrez, décodez et interprétez. le premier d'entre vous qui y parviendra gagnera une véritable fortune en pièces d'or. 
> Pour participer sur https://keplerfuturistics.com/ 
> Lire les règles de la chasse au trésor Endgame sur www.endgamerules.com 
 
En parallèle de cette quête, un jeu mobile novateur conçu par le laboratoire Niantic de Google permet de jouer à Endgame dans le monde réel, en choisissant une lignée et en affrontant d'autres joueurs. « 
Commenter  J’apprécie          120



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}