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Citations sur L'aube du soleil noir, tome 1 (20)

Depuis mon plus jeune âge, commença-t-il enfin, j’ai toujours servi ce pays. Le jour où il m’a été donné de comprendre ce qu’était cette planète et ce qu’elle avait fait à l’humanité, j’ai décidé de me vouer corps et âme à notre salut. Cela impliquait de me convertir à une croyance, dans un monde où les déités de pacotille pullulent et promettent monts et merveilles en échange d’offrandes dérisoires. Cela impliquait d’adhérer à une Eglise encore estropiée par sa plus grande défaite, en un âge où les temples florissants poussaient comme du blé au printemps. J'ai choisi la voie la plus difficile parce que j’y croyais –parce que j’y crois, révérend Vryce ! – et je n’ai jamais remis cette foi en question. Ni ma conviction qu’une telle foi est nécessaire pour que l’homme puisse accomplir le destin qu’il s’était fixé sur Terre.
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Si la cathédrale avait paru magnifique de loin, elle était plus impressionnante encore de près. D’immenses arches se succédaient en cascade et des sculptures stylisées couvraient le moindre espace entre elles. Les ornementations, strates sur strates, habillaient l’édifice entier comme si son créateur avait souffert de la phobie des surfaces nues. Pourtant le tout, surchargé selon des critères modernes, ne manquait pas de style. L’architecture Renaissance avait un indéniable impact, elle éblouissait le spectateur.
Damien, sur le parvis face à l’escalier d’entrée monumental, s’ouvrit à tout ce qu’exprimait ce bâtiment : la foi conjuguée de milliers de personnes au service d’une loi ; les restes d’un grand rêve mis à mal mais non réduit à néant par une terrible guerre qui avait fragmentée l’Eglise des hommes et les avait livrés à la merci de la nature de cette étrange planète ; l’espoir qu’un beau jour la foi pourrait dompter le fae et qu’Erna toute entière serait enfin colonisée sans risque.
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Les gens de l’Est craignent le Chasseur plus que toute autre puissance d’Erna, hormis le Mal lui-même. […] Ses servants rôdent secrètement dans les villes orientales, en quête de proies à lui ramener pour le nourrir. Des femmes, toujours ; jeunes la plupart du temps, belles invariablement.
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La Cathédrale. […] Construite à l’apogée de la Renaissance, elle était une impressionnante illustration du style néogothique flamboyant dans tout son gigantisme. Des arcs et des éperons jaillissaient vers les nues, le marbre blanc crémeux immaculé réfléchissaient puissamment la clarté de la lune et des lanternes. Contre les cieux crépusculaires, le monument irradiait comme le fae l’illuminait et attirait les croyants comme une flamme les papillons de nuit.
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La question la plus délicate concerne l’attitude de l’Eglise à l’égard du fae. Surtout dans cette ville où la sorcellerie est si bon marché que les pauvres peuvent s’acheter des visions de festin plus facilement que des aliments réels… et finissent par crever de faim, révérend Vryce.
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Nous connaissons tous des tentations. Mais notre capacité à nous élever au-dessus d’elles, à servir un idéal plutôt que nos bas instincts, n’est-ce pas cela qui nous définit ?
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- Est-il imprudent de faire l’amour à une femme durant un tremblement de terre ?
- Il est toujours imprudent de faire l’amour à une femme.
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A quoi bon être guérisseur quand on ne peut même pas sauver ceux que l’on aime ?
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Les adeptes de Jaggonath constituent un échantillon de population tout à fait hétéroclite ; la plupart sont égocentriques, instables, intellectuellement limités… amplement pourvus de tous ces défauts qui caractérisent notre espèce.
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Sur les murs s’alignaient des boucliers munis d’amulettes, témoins muets de cette période de ferveur désespérée durant laquelle les prêtres s’étaient engagés à la fois comme sorcier et soldats et étaient tombés en martyrs. Car la Forêt avait triomphé. Les créatures à qui l’humanité avait donné naissance durant son ère de violence avaient acquis une puissance bien supérieure à celle qu’une modeste armée de prêtres-sorciers pouvait espérer vaincre.
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