Front Populaire, n°5 : Ecologies, les leurs et la nôtre

La pensée ne peut vivre que dans la liberté.

Tout le monde connaît E = mc² , mais qui est capable de dire ce que cet énoncé signifie concrètement sur le terrain de l'astrophysique ?

Les hommes se sont offert, avec force génie scientifique, les moyens de se suicider collectivement et se sont comportés comme des enfants jouant avec des allumettes dans un magasin à poudre.

Les objectifs climatiques auront un coût de 6900 milliards de dollars par an durant les dix prochains années. On comprend que cela aiguise les appétits et que la vérité première du climat ne soit plus scientifique mais financière. Le climat sert de paravent à quantité de grosses industries, qui se garantissent de confortables revenus tout en restant sous les radars de la critique. Prenez le secteur éolien, ce grand sauveur de la planète devant l'éternel. Il s'agit d'un oligopole dans lequel une dizaine de très grosses industries, notamment chinoises, se partagent plus des deux-tiers d'un marché dont l'ordre de grandeur annuel est la centaine de milliards de dollars.

D'une manière générale, les scientifiques sont mal équipés pour naviguer dans les eaux troubles de la politique. Ils se croient protégés par leurs connaissances et leur intégrité alors qu'ils sont démunis devant des mouvements qui les dépassent.
(Benoît Rittaud)

Les dernières sottises des maires et dirigeants d’EELV ne sont pas des maladresses, mais bel et bien le marqueur du fonctionnement dogmatique de leur parti.

Plutôt que d'enseigner les gestes du tri sélectif et autres gadgets écologiques aux jeunes générations, cultivons leurs sens, chacun de leurs sens, l’œil, l'ouïe, le toucher (dont procède le tact, disait Henri Bergson), l'odorat, le goût (la plus puissante arme contre l'industrie alimentaire) et le sens de la beauté. Ce sont là les plus sûres vigies.

Qu'un ministre doive fermer sa gueule ou démissionner est normal : en politique, un consensus, même de façade, est un instrument de l'action. En science, en revanche, l'obligation de consensus étouffe la créativité.

Des coupables plutôt que des actions concrètes : Si les écologistes politiques prétendent ainsi éveiller les consciences aux dangers écologiques qui menacent notre planète, ce n’est pas pour chercher des solutions , mais pour dresser des procès envers l’humanité.

L'écologie est un mot récent, on connait sa date de naissance, 1866, et son créateur, Ernst Haeckel, un biologiste philosophe qui définissait de la sorte une "science qui étudie les milieux où vivent et se reproduisent les êtres vivants, ainsi que les rapports de ces êtres avec le milieu".