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Critique de jfponge


Au fil de ses souvenirs, avec ce côté brouillon qui lui est propre, Alexandra Fuller évoque sa rencontre avec Charlie Ross, l'homme avec qui elle a partagé vingt années de sa vie. de la Zambie au Wyoming, un portrait de groupe haut en couleurs, brossé avec acuité et une pointe de cruauté. Personne n'est épargné dans cette description d'une vie en perpétuelle agitation, en accord avec le mental déjanté des personnages, qu'il s'agisse du père, aux sentences aussi péremptoires que mystérieuses, tel un sphinx antique, de la mère, aux multiples talents cachés mais toujours entre deux alcools, ou bien encore de la soeur aînée, Vanessa, traînant son ennui aux côtés d'un mari qu'elle n'aime plus depuis longtemps. Sans compter les innombrables grands-mères et arrière-grands-mères du côté maternel, qui toutes ont défrayé la chronique de leur Écosse natale. Un lourd, très lourd fardeau à porter, déjà évoqué à maintes reprises dans les ouvrages précédents de l'auteure. le présent récit est plus ou moins centré sur l'histoire assez navrante de ce couple mal assorti, qui vaille que vaille a su fonder une famille dans la lointaine Amérique. Curieusement, les trois enfants, que l'on sait devenus maintenant de jeunes adultes, sont à peine évoqués. Sans doute le thème d'un prochain volet de ces mémoires en zigzag, qui font tout le charme de cette auteure aux indéniables talents de conteuse…
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