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3.63/5 (sur 91 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1969
Biographie :

Alexandra Fuller, née en 1969 en Angleterre, est une écrivaine africaine d'origine européenne.

Son premier livre, Don't Let's Go to the Dogs Tonight, raconte son enfance dans une ferme en Rhodésie (aujourd'hui Zimbabwe). Après la Seconde Chimurenga, la guerre entre les Blancs et les Noirs pour le contrôle du pays, les Fuller déménagèrent au Malawi, puis en Zambie.

Le livre reçut le prix Mémorial Winifred Holtby en 2002, fut un Notable Book du prestigieux journal New York Times la même année, et fut également finaliste du First Book Award du Guardian de Londres.

Son second livre, Scribbling the Cat, fut publié en 2004. Il reçut le prix Lettre Ulysses de journalisme en 2006.

Fuller est titulaire d'une licence de l'Université de l'Acadie de Nouvelle-Écosse au Canada. Elle rencontra son mari américain Charlie Ross en Zambie, où il gérait une compagnie de rafting. Ils déménagèrent au Wyoming en 1994, où ils vivent actuellement avec leurs trois enfants.


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Source : Wikipédia
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Alexandra Fuller - Partir avant les pluies .
Rencontre avec Alexandra Fuller qui nous parle de son ouvrage « Partir avant les pluies » aux éditions des Deux Terres. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/fuller-alexandra-partir-avant-les-pluies-9782848932033.html www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/Librairie.mo... https://twitter.com/LibrairieMollat http://www.dailymotion.com/user/Libra... https://vimeo.com/mollat https://instagram.com/librairie_mollat/ https://www.pinterest.com/librairiemo... http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ https://soundcloud.com/librairie-mollat http://blogs.mollat.com/ Musique: "Cambodean Odessy" par Kevin MacLeod (http://incompetech.com)
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Il paraît que le malheur n'aime guère la solitude et vient toujours à deux, ou même à trois.
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Il n'y a pas mot pour《au revoir》en lakota, seulement《Doksa ake waunkte》. C'est-à-dire :《Je te verrai bientôt, plus tard.》Puisque toutes les choses sont connectées, pour toujours et à jamais, il n'y a aucun moyen d'éviter de se retrouver. Toute vie est circulaire chez les Lakota, même après la mort.
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À la fin, papa mit douze jours à mourir à Budapest.« À Pest, en réalité, précisa maman. Buda est de l’autre côté du fleuve, c’est la jolie partie de la ville, avec les collines. Tu ne l’as pas vue. » Douze jours est un délai très court, quand on y repense. Mais les avoir traversés seule dans une ville inconnue, en temps réel et hors du temps, c’était comme si j’avais été suspendue avec lui dans un autre royaume, un port d’attache ou une gare de départ, un lieu où nous n’étions jamais venus et d’où nous ne reviendrions jamais.Maman aimait bien citer Leslie Poles Hartley : « Le passé est un pays étranger », mais je découvrais que c’était vrai aussi pour la mort. Ou bien mourir était un amalgame insolite de tous les pays ; le passé soudain si bref croisant un avenir sans fin dans lequel chaque souffle, ainsi qu’on nous l’enseignait, était la seule chose qui comptait.
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Le mot le plus proche de pardon en lakota est kicicajuju, qui signifie littéralement《rembourser quelque chose au nom de quelqu'un d'autre》. Ce n'est pas un mot facile à traduire du lakota, parce que, dans une culture qui valorise l'intégrité, le pardon n'est pas une formule que l'on prononce, mais un acte qu'on accomplit.
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Ses chiens font mine d'attaquer les nôtres, ce qui provoque les gloussements hystériques d'Isabelle et d'Atatürk (les dindes de maman), puis Lightning se met à braire (Flash est mort de la maladie du sommeil il y a quelques années).
"On dirait les musiciens de Brême", dit gaiement maman.
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- Alors si on était passées sur une mine, tu aurais été saine et sauve, ainsi que maman, Olivia et les chiens. Mais moi, j'aurais sauté. N'est-ce pas maman ?
Vanessa éclata de rire. "C'est hilarant, dit-elle.
- Maman, si tu avais roulé sur une mine, j'aurais sauté, non ? "insistai-je.
Elle laissa retomber ses bras sur ses flancs.
"Je suppose que oui", répondit-elle.
Elle s'interrompit, puis poursuivit : "Mais si j'avais su alors que tu allais grandir et écrire cet Horrible Livre, j'aurais peut-être foncé sur une mine.
- Maman ? "
Elle soupira.
" Tu sais, tu es comme ce salopard de Christopher Robin. Ce maudit gamin qui, une fois adulte, a écrit un Horrible Livre après que son père a composé pour lui tous ces jolis poèmes et ces histoires.
Il a expliqué en long et en large que A.A Milne avait été un mauvais papa et qu'il ne l'avait pas assez serré dans ses bras."
Maman, fervente admiratrice de tous les produits Winnie L'Ourson, frémit d'indignation.
"Heureusement, poursuivit-elle, je ne crois pas qu'il ait eu beaucoup de lecteurs et je suis sûre que presque personne ne l'a pris très au sérieux. p.52
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 Les gens demandent souvent pourquoi mes parents n'ont pas quitté l'Afrique. Simplement, cette terre les a possédés. La terre est l'histoire d'amour de maman et c'est la religion de papa. Quand il va du camp sous l'arbre de l'oubli jusqu'au fleuve et revient sur ses pas, il remplit l'engagement sacré de toute une vie envers le sol appris dans l'enfance.
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" Eh bien, dit-il enfin, les seules personnes qui pensent que la guerre est un jeu glorieux sont les putains d'imbéciles qui ne se sont jamais trouvés sous la menace d'une arme".
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Je regardai autour de moi les couples que nous connaissions et aucun d'entre eux ne semblait être au septième ciel non plus. La plupart des gens que je fréquentais se plaignaient plus ou moins inlassablement de leurs conjoints: ils n'étaient pas d'accord sur la façon de dépenser de l'argent, d'élever les enfants, ni sur la fréquence ou la rareté de leurs rapports sexuels. Ils se plaignaient de l'ennui, d'une vie routiniere et prudente, de se sentir épiés, d'une perpétuelle gueule de bois due à un sentiment de culpabilité. Apparemment, personne ne se jugeait à la hauteur du statut d'homme ou de femme mariés. Peut-être le mariage n'était-il pas l'assurance du bonheur sans limite. C'était sans doute le fond du problème - la vie de couple, une épreuve dont la récompense était le réconfort ..... de croire qu'on faisait de son mieux, pas pour soi, mais pour ceux à qui on avait juré fidélité. Peut-etre le mariage était-il un long exercice de compromis, d'abnégation, s'accompagnant d'une vie intérieure de plus en plus furtive.
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 Maman prononce le nom de ce pays avec un long e de l'ère coloniale – keen-ya (/ki nya/), comme si l'empire britannique teintait encore de rose un quart du globe. Quant à moi, je le prononce avec un e bref, postcolonial – « kenya » et elle me corrige répétant « keen-ya ». Mais son insistance à conserver cette prononciation anachronique me conforte dans l'idée qu'elle parle d'un lieu imaginaire emprisonnée à jamais dans le celluloïd d'un autre temps, comme si elle était une tierce personne participant à un film dont les vedettes étaient un cheval parfait, l'incomparable lumière équatoriale et elle-même. La violence et les injustices causées par le colonialisme semblent – dans sa version des événements – avoir lieu dans un autre film que personne n'a vu, et n'avoir touché que des gens invisibles. Ce qu'ils étaient, d'une certaine manière.
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