Vita brevis est une oeuvre troublante car l'auteur,
Jostein Gaarder cherche (et réussit) à créer de l'incertitude. Mais cette incertitude, elle vient après coup. Car pendant la lecture, tout bon lecteur fait une confiance aveugle à l'auteur. Et il m'a fallu faire 2-3 recherches pour en savoir plus, pour me rendre compte que ce récit qui prend des airs de vérités est un roman.
Ce qui me plaît avec
Jostein Gaarder, c'est qu'il est souvent dans la transmission du savoir et qui déplace les curseurs qui positionnent l'auteur et le lecteur.. Dans
Vita brevis, il amène à penser que ce que raconte un auteur, même sous couvert de vérité, est à mettre en doute. Toujours, il y aura la subjectivité de celui qui raconte.
Ici,
Jostein Gaarder se met en scène pour introduire cette lettre traduite par lui-même de Floria Aemilia, l'amante de Aurèle Augustin avant qu'il ne devienne
Saint Augustin. Elle lui aurait écrit une réponse à ses fameuses Confessions. On aurait tendance à le croire, à lui faire confiance.
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