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Citations sur Outlander, tome 1.2 : Le bûcher des sorcières (17)

Au même instant, Jenny entra dans la pièce pour y chercher son nécessaire de couture. Nous apercevant sur le sol, elle croisa les bras avec une moue amusée.

- Qu'est-ce que tu manigances, mon cher frère?

- Je fais la cour à ma femme, haleta-t-il.

- Tu pourrais trouver un endroit plus approprié, rétorquat-elle. Le parquet va te laisser des échardes dans les fesses.
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— Je ne comprends toujours pas pourquoi elle l'a tué, dit Jamie en secouant la tête d'un air perplexe. Il avait de l'argent, une bonne position, et il ne la battait sans doute pas.
Je le dévisageai, mi-amusée, mi-exaspérée.
— Parce que c'est là ta définition d'un bon mari ?
— Eh bien... oui. Que voulait-elle de plus ?
— Que voulait-elle de plus ?
Je fus si surprise que je restai sans voix un instant avant d'éclater de rire.
— Qu’est-ce qu'il y a de si drôle ?
— C’est que... hoquetai-je. Si, pour toi, un bon mari c'est un homme riche avec une bonne situation et qui ne bat pas sa femme, où te situeras-tu ?
— Oh ! fit-il. Ben... je n'ai jamais dit que j'étais un bon mari, Sassenach. Et toi non plus. Je suis un « sadique » comme tu dis, et bien d'autres choses que je n'ose pas répéter. Tout sauf un bon mari.
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- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle?

- C'est que... hoquetai-je. Si, pour toi, un bon mari c'est un homme riche avec une bonne situation et qui ne bat pas sa femme, où te situeras-tu?

- Oh ! fit-il. Ben... je n'ai jamais dit que j'étais un bon mari, Sassenach. Et toi non plus. Je suis un "sadique" comme tu dis, et bien d'autres choses que je n'ose pas répéter. Tout sauf un bon mari.
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Jamais de ma vie je n’avais entendu un tel son. Aucun mot ne peut le décrire, si ce n’est que c’était un cri inhumain… le cri d’une pierre. C’était effroyable.

Les autres menhirs se mirent à hurler à leur tour. Il y eut un bruit de bataille, des râles d’hommes à l’agonie, un fracas d’armures qui s’entrechoquent, des hennissements de chevaux pris de panique.

Je secouai violemment la tête pour tenter de dissiper le vacarme, mais il ne fit que s’accentuer. Je me levai et tentai tant bien que mal de fuir vers l’extérieur du cercle. Les bruits venaient de tous côtés, me martelant les tympans, me transperçant le crâne. Ma vue commença à se brouiller.

Je ne sais plus si je me dirigeai volontairement vers la faille de la grande pierre ou si, aveuglée par la douleur, je m’y engageai accidentellement.
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Si Ned Gowan ne correspondait pas tout à fait à l'image qu'on se faisait du Prince Charmant, je n'allais pas me montrer tatillonne en la matière. Je prendrais mes défenseurs comme ils se présenteraient.

Après une autre révérence vers les juges et une troisième, non moins formelle, vers moi, maître Gowan se redressa, coinça ses pouces sous sa ceinture et, son cœur romantique et galant prêt à livrer une dure bataille, il se lança dans la mêlée en usant de la meilleure arme de la loi, à savoir l'ennui mortel.
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— Tu n'es pas obligé de m'en parler si tu ne veux pas. J'ai pensé que... ça pourrait te soulager un peu...

— Je ne veux pas en parler, lâcha-t-il d'un ton amer. Je voudrais ne plus jamais y penser, mais je ne crois pas avoir le choix. Non, Sassenach, je ne voulais pas t'en parler... pas plus que tu ne veux m'entendre, mais il faut que ça sorte d'une manière ou d'une autre avant que ça ne m'étouffe. » Il m'a fait ramper à ses pieds. Il m'a obligé à le supplier. Il m'a fait faire pire encore et, vers la fin, je souhaitais sincèrement être mort. » C'est difficile à expliquer, poursuivit-il. Je crois qu'on a tous en nous un petit espace qui n'appartient qu'à nous, comme une forteresse, notre refuge le plus intime. C'est peut-être notre âme, cette chose qui fait qu'on est soi-même et personne d'autre. C'est un endroit qu'on ne montre à personne, sauf parfois à quelqu'un qu'on aime beaucoup.

Sa main lâcha la mienne et il ferma les yeux.

— A présent... c'est comme si ma forteresse avait volé en éclats sous des coups de canon. Il ne reste rien que des cendres et une charpente calcinée. Et la petite créature qui y vivait se retrouve nue, tremblante de peur, essayant de se cacher sous un brin d'herbe, une feuille, mais... elle n'y parvient pas.

Sa voix se brisa et il enfouit son visage dans les plis de ma jupe. Je ne pouvais rien faire pour le consoler, mis à part lui caresser les cheveux.

Il redressa soudain la tête et reprit avec véhémence :

— J'ai frôlé plusieurs fois la mort, mais je n'avais jamais voulu mourir auparavant. Mais cette fois...

Il ne termina pas sa phrase car un violent tremblement agitait tout son corps.

— Claire ! Serre-moi, serre-moi fort. Je ne peux p-p-plus m'arrêter de trembler.
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- Avec quoi a-t-on bien pu lui faire ça ? demanda sir Marcus, regardant par-dessus mon épaule, vivement intéressé.

- Un tisonnier rougi au feu.

La voix était faible et rauque, et il me fallut quelques secondes avant de me rendre compte que Jamie avait parlé. Il redressa péniblement la tête. Sa lèvre inférieure avait doublé de volume.

Avec une remarquable présence d'esprit, sir Marcus glissa une main sous sa nuque et lui versa une rasade de whisky dans la gorge. Jamie grimaça quand l'alcool piqua sa bouche blessée, mais déglutit le tout avant de reposer sa tête. Il m'interrogea du regard.

- Des vaches ? demanda-t-il. C'étaient bien des vaches ou j'ai rêvé?

-C'est tout ce que j'ai trouvé, ris-je enfin, soulagée de le voir en vie et conscient.
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C'est difficile à expliquer, poursuivit-il. Je crois qu'on a tous en nous un petit espace qui n'appartient qu'à nous, comme une forteresse, notre refuge le plus intime. C'est peut-être notre âme, cette chose qui fait qu'on est soi-même et personne d'autre. C'est un endroit qu'on ne montre à personne, sauf parfois à quelqu'un qu'on aime beaucoup. [...] A présent... C'est comme si ma forteresse avait volé en éclat sous des coups de canon. Il ne reste rien que des cendres et une charpente calcinée. et la petite créature qui y vivait se retrouve nue, tremblante de peur, essayant de se cacher sous un brin d'herbe, une feuille, mais... elle n'y parvient pas.
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Là, un oriel s'ouvrait sur le ciel. La lune pleine emplissait presque toute la fenêtre. Elle semblait si proche et si grosse qu'il n'y avait pas à s'étonner de ce que les cycles marins et féminins soient soumis à l'attraction d'un astre aussi puissant.

Mes propres cycles ne répondaient pourtant plus à ses appels chastes et stériles.

Prenant la main de Jamie, je la posai son mon ventre, moi aussi je crois bien que j'ai un cadeau pour toi.

Et le monde s'ouvrit tout autour de nous, riche de promesses.
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— Ma chère, je sers un homme qui multipliait les petits pains et marchait sur l'eau. Pourquoi m'étonnerais-je que le maître de l'éternité ait jugé bon de faire voyager une jeune femme à travers les pierres ?
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