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Gabriel est un jeune ouvrier parisien ne Mai 1968. il ne s'est jamais posé beaucoup de questions sur son histoire ni sur ses vrais parents ni sur ce couple de paysans qui l'adoptèrent en 1945. Mais on est parfois rattrapé par son histoire et des réponses peuvent venir sans qu'on les recherche.

Par le jeu de rencontres, avec son collègue magrébin, avec Marc et Camille, avec un CRS vindicatif qui le traite de sale boche, Gabriel va commencer sa quête et aller de rebondissement en rebondissement.

Gabriel part à la recherche de son passé et nous fait plonger dans la France occupée lors de la seconde Guerre mondiale avec les relations avec les occupants, la Résistance, la Collaboration. On découvre aussi les histoires d'amour même quand la morale ou la moralité dominante les proscrits.

Les auteurs nous montrent aussi les conflits au sein des familles et les tensions qui en résultent. ils nous montrent comment des problématiques d'adultes influent sur des parcours d'enfants.

A la recherche de son identité, Gabriel amorce un parcours du combattant.

Le scénario de Laurent Galandon est parfaitement servi par les dessins de Arno Monin et les couleurs de Florent Bossard.

Je vais dévorer le tome 2 pour connaître le dénouement.




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Il y a dans les productions modernes quelque chose qui m'attire incontestablement et qui confirme le renouveau de la bd française réaliste. le talent est quelque chose qui ne se commande pas. On peut dire que les auteurs qui nous avaient déjà impressionnés dans l'Envolée sauvage frappe encore une fois très fort. La maîtrise est aussi parfaite scénaristiquement que graphiquement. Il n'y a qu'à contempler la couverture pour percevoir le regard apeuré et triste de cet enfant maudit. On a tout de suite envie d'en savoir plus.

L'action se passe en mai 1968 au milieu d'une France qui se réveille et qui gronde entre barricades et manifestations. C'est dans ce tumulte qu'un jeune homme va se tourner vers son passé d'enfant adopté afin de connaître ses véritables origines. Cependant, il faudra se plonger dans les heures tristes de notre Histoire où l'on avait tondu à la Libération ces pauvres femmes qui avaient eu le malheur de s'amouracher de l'occupant nazi.

Un cadrage efficace, un trait précis, un scénario bien huilé: tout y est pour passer un agréable moment de lecture au rythme d'une aventure personnelle dans un contexte historique intéressant. Oui, ce récit émouvant et captivant est encore un coup de coeur !

Tous les ingrédients étaient présents pour passer un bon moment de lecture. A noter que le récit se concentre sur l'histoire des origines familiales de notre enfant maudit. Il n'y a pas de place à L Histoire malgré le contexte de Mai 68.

J'avais deviné dans le premier volume qui était en réalité les parents de Gabriel. La réponse m'a été confirmée. Il est dommage d'avoir été privé de retrouvailles. Les chasseurs de nazi d'origine juive ne sont pas montrés sous leurs meilleurs aspects ce qui pourra faire grincer quelques mâchoires.

Sur le fond, les rebondissements sont bien orchestrés par le scénariste qui a maîtrisé son sujet. Certes, le second tome surprend par la direction prise mais cela ne déçoit pas. le dessin m'est apparu comme très agréable. On va beaucoup voyager au travers de l'enquête menée et il n'y aura pas de temps mort.

Les enfants de mère française et père allemand ou autrichien ont été estimés à 200 000 pour l'hexagone. On parle peu souvent de leur souffrance. Avec cette bd, on est sensibilisé sur ce phénomène des enfants maudits.

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Pour Gabriel, son enfance a été somme toute ordinaire, sans plus.

Abandonné par ses parents au monastère de Gaudreville-laforêt en 1945, il a été élevé un peu à la dure chez les Clairemont.

Une mère adoptive aimante, un père adoptif nettement moins, toujours d'humeur maussade, taciturne et regrettant la mort de son fils pendant la guerre.

Mais alors que mai 68 résonne au son des pavés, l'usine de Gabriel est en grève, et il décide de retrouver les traces de ses origines, de ses vrais parents.

Un passé qui va se révéler... aussi intéressant que tragique, même si l'espoir n'est pas encore perdu de retrouver ses parents en vie.

Je vais vous laisser découvrir la suite par vous-même, mais pour moi, c'est une très belle découverte.
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Gabriel. 1968. Paris le début des manifestations et un jeune homme timide, travaillant à l'usine, sans réelle conviction ni vision de son avenir
Pourtant une rencontre, quelques mots dans un commissariat vont le replonger dans son enfance d'enfant adopté.
Pourquoi lors de son arrestation durant la manif et durant son séjour en prison l'a-t-on traité de tueur, de sale batard, de fils de boche?
Gabriel, que la grève empêche de reprendre son travail à l'usine comprend qu'il doit comprendre d'où il vient vraiment,
Est si sa mère biologique était encore vivante?

Un album sans relief particulier, avec un dessin trop anguleux pour moi mais une histoire dont on veut connaître la fin
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J'ai emprunté cette bande dessinée en deux volumes à la médiathèque.
Dans ce tome, le héros, Gabriel, ouvrier en usine en mai 1968, repense à son enfance dans une famille d'accueil où il ne comprenait pas toutes les allusions à ses origines... surtout quand un CRS le traite de "rejeton de Boche" !
Il décide de partir en quête d'informations sur sa réelle identité.
Une bonne soeur au couvent devant lequel il avait été abandonné l'oriente vers une prostituée à Rouen qui va lui révéler une partie du secret de ses origines...
Je trouve intéressant que cette histoire expose qu'il n'y a pas que deux points de vue, rien n'est ni tout blanc ni tout noir.
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1968, au milieu des manifestations, Gabriel Clairemont, un jeune homme, s'interroge sur son identité. il a été adopté par un couple de paysans de la Creuse mais tout le monde le désigne comme le "fils du Boche". Déconcerté, il va faire des recherches et retrouver une prostituée, Suzette Boncoeur, surnommée Paola, ancienne amie de sa mère. Celle-ci lui raconte que pendant l'Occupation, la mère de Gabriel et elle-même étaient tombées amoureuses de deux soldats allemands et que Madeleine, la mère de Gabriel, a dû abandonner son bébé à des religieuses avant qu'il soit adopté.

J'avais déjà lu des BD de Laurent Galandon comme "L'envolée sauvage" et j'étais curieuse de découvrir celle-ci quand j'ai lu son scénario. Je l'ai trouvée d'autant plus intéressante que cette BD s'appuie sur deux contextes historiques différents, celui de la Libération et celui de 1968, donnant du réalisme à ce volume.
Le personnage de Gabriel qui recherche ses origines et va découvrir qu'il est le fruit d'un amour défendu entre une Française et un soldat allemand, est touchant. de nombreux enfants sont nés pendant ou après la guerre d'unions réprouvées et ils ont souffert du rejet de la population, parfois aussi de leur famille, alors qu'ils n'y étaient pour rien.
Le personnage de soeur Marie suscite l'humour chez le lecteur, ses traits paraissent vraiment caricaturaux et elle ressemble à une vieille grenouille avec ses grosses lunettes aux verres opaques et sa bouche édentée.
Cette BD utilise beaucoup de teintes sombres et peu lumineuses dans son graphisme, cela renforce l'ambiance de secret au coeur de l'album.
Il y a aussi de nombreux flash-backs qui font un va et vient entre le personnage principal au présent et l'enfant qu'il était, on a un peu l'impression de voir un film.
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Ce premier tome est une mise en bouche pour aller vers le tome 2. Je l'ai trouvé intéressant, sans forcément être addictif.
J'ai trouvé l'histoire intéressant de ce jeune homme qui va rechercher son identité, même si cela n'a rien d'original, nous sommes forcément touchés.
Concernant les dessins, je suis forcément sensible, puisque c'est une des raisons que je voulais lire cette BD, le dessinateur n'est autre qu'Arno Monin, le dessinateur de l'Adoption et je m'étais promis de lire ses autres bds. J'ai beaucoup aimé cette ambiance automnale et douce.
J'ai le tome 2 sous la main, je vais pouvoir lire la suite rapidement !
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Mai 1968. Pris dans les émeutes, Gabriel est arrêté par la police. le CRS l'insulte, fils de boche. Mais Gabriel sait juste qu'il est adopté. Et même si cela ne l'intéresse pas, il va aller à la rencontre de sa vraie famille... D'abord les bonnes soeurs qui ont réceptionné le bébé, et ensuite une pute à Rouen... et c'est l'engrenage.

Servi par un dessin très correct, le scénario nous plonge dans la France de la seconde guerre mondiale, dans la survie, dans les amours franco-allemandes, et la BD pose la question des origines, de l'identité, de la famille. Mais j'ai trouvé le tout assez téléphoné, assez convenu, tirant dans tous les sens... Gabriel est falot, assez inconsistant, incohérent (OK, il a 23 ans...). le reste des personnages manque de corps également. Au final, une BD à l'ambition forte et louable qui peine à transformer les attentes en satisfactions.
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Quand on a été abandonné dans un couvent en 1945 et que les personnes qui vous ont recueilli vous traite de fils d'assassin, forcément, on se doute que l'histoire derrière votre naissance risque d'être douloureuse.
Gabriel, cependant, décide d'en savoir plus et de retrouver qui étaient ses parents.
L'histoire n'est pas vraiment nouvelle mais est bien pensée quoiqu'assez lente et pas suffisamment développée à mon sens. On perd pas mal de temps, dans un format déjà assez serré, pour bien poser des personnages alors qu'on a juste envie d'en savoir plus sur le fond de l'histoire. Je trouve également que certaines ficelles sont un peu grosses.
Graphiquement, au début que j'ai pas vraiment accroché mais le dessin s'affine au cours du volume et les éléments qui me dérangeaient un peu se sont atténués.
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Si l'histoire en elle même semble intéressante, la façon de la traiter sur le format rigide de 48 planches, limite le niveau de détail qu'il est possible de donner... aussi je reste sur ma faim.
Tous les sujets sont justes "évoqués" et mériteraient d'être un peu plus approfondis, comme les relations entre Gabriel et Camille, ou les raisons qui ont poussé ses parents adoptifs à l'adopter....
J'ai plutôt eu l'impression d'une galerie des personnages, un peu comme sur le début de livre avec la présentation des différentes esquisses, sans avoir de fond.
Et en plus, ce volume s'arrête là où ça devient vraiment très intéressant...
Déception donc
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