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Critique de LadyMeredith
Quel plaisir de retrouver l'univers unique de Stéphane Galas ! Si on retrouve MS Alvarez, présidente haute en couleurs du cercle spirite M. Hamilton et le détective Bosco, si la trame narrative se fonde toujours sur la succession de témoignages qui apportent une touche kaléidoscopique à l'intrigue et dévoilent des réalités subjectives et plurielles qui se résolvent dans une vérité objective (procédé utilisé par B.Stoket dans « Dracula » et déjà très efficace dans « Un signe d'elle »), on voyage cette fois dans un lieu mythique : Salem !
Avec une dextérité incroyable, l'auteur nous fait naviguer entre le XVIIe siècle puritain et un XXIe qui finalement ne l'est pas moins… Les protagonistes, issus d'une famille totalement dysfonctionnelle, sont à la fois horripilants et émouvants, enferrés dans des problématiques personnelles et sociales qui butent entre l'image publique qu'ils veulent ou doivent donner et leur volonté propre.
Il est évidemment question de fantastique, de surnaturel, de magie, et ça, j'adore !
Il y a aussi l'enquête policière, les meurtres en série, les viols en réunion, les vengeances sanglantes...
Mais à travers ces ressorts ultra efficaces du thriller l'auteur nous confronte à toutes ces thématiques universelles et atemporelles : la cohabitation impossible entre le féminin et le masculin, l'irréconciliable relation entre femmes et hommes, la dualité millénaire des 2 sexes, la domination phallocrate vs le féminin sacré, induit dans l'évocation des « sorcières » de Salem et leur martyre, la question du genre, incarnée pas Bosco, celle de la dictature du corps et de son image avec Dwen, celle du handicap et de l'inclusion, avec Déb, le Metoo avec Diane, Alice, Evelyn et toutes les autres et toujours les questionnements sur la famille, la difficulté d'appréhender l'irrationnel dans un monde cartésien.
Bref un thriller brillant qui ne se contente pas de nous distraire mais nous amène aussi à réfléchir à notre condition, un roman que les femmes apprécieront et que les hommes intelligents recommanderont, comme moi,
+++ !
Avec une dextérité incroyable, l'auteur nous fait naviguer entre le XVIIe siècle puritain et un XXIe qui finalement ne l'est pas moins… Les protagonistes, issus d'une famille totalement dysfonctionnelle, sont à la fois horripilants et émouvants, enferrés dans des problématiques personnelles et sociales qui butent entre l'image publique qu'ils veulent ou doivent donner et leur volonté propre.
Il est évidemment question de fantastique, de surnaturel, de magie, et ça, j'adore !
Il y a aussi l'enquête policière, les meurtres en série, les viols en réunion, les vengeances sanglantes...
Mais à travers ces ressorts ultra efficaces du thriller l'auteur nous confronte à toutes ces thématiques universelles et atemporelles : la cohabitation impossible entre le féminin et le masculin, l'irréconciliable relation entre femmes et hommes, la dualité millénaire des 2 sexes, la domination phallocrate vs le féminin sacré, induit dans l'évocation des « sorcières » de Salem et leur martyre, la question du genre, incarnée pas Bosco, celle de la dictature du corps et de son image avec Dwen, celle du handicap et de l'inclusion, avec Déb, le Metoo avec Diane, Alice, Evelyn et toutes les autres et toujours les questionnements sur la famille, la difficulté d'appréhender l'irrationnel dans un monde cartésien.
Bref un thriller brillant qui ne se contente pas de nous distraire mais nous amène aussi à réfléchir à notre condition, un roman que les femmes apprécieront et que les hommes intelligents recommanderont, comme moi,
+++ !
