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3,53

sur 282 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lauréat du Booker Prize, cette épopée sud-africaine, retrace l'histoire d'une famille, blanche, à partir du décès de la mère et de la promesse, qu'elle avait arrachée à son mari, de léguer sa maison à leur domestique, noire.
Quelques grands chapitres, à quelques années d'écart les uns des autres, pour suivre les membres de cette famille, le père et les trois enfants. Au gré des années, l'histoire de l'Afrique du Sud s'accélère également et croise celle de ces personnages.
Pourtant, j'ai trouvé ce roman lent, peu rythmé, et l'histoire pas assez dense ou soutenue. Une certaine lassitude en le lisant...
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Le roman s'ouvre en 1986 sur le décès de Ma, dans une ferme florissante du veld sud-africain. Elle laisse derrière elle Pa, son mari et leurs trois enfants qui n'ont en commun que la lettre A qui commence leur prénom. La benjamine, Amor, a été témoin de la promesse de sa mère, que son époux s'est engagé à tenir, de céder à Salome leur domestique noire, la maison qu'elle occupe avec son fils.
Le roman est divisé en quatre grandes parties, chacune centrée sur un personnage, ses liens, ses choix, et surtout sur sa mort qui ravive à chaque fois cette promesse dont Amor est devenue l'incarnation et qu'elle entend voir respectée. Environ quarante ans sont ainsi couverts, sur fond de bouleversements politiques et religieux du pays.
Cette lecture ne m'a pas convaincue et je le déplore. L'action est très ténue, ce qui n'est pas nécessairement un obstacle, et les personnages ne sont guère attachants. L'arrière-plan ne reste qu'un décor, sans entrer dans les détails de ces années troublées. Les procédés stylistiques sont certes originaux, mais surexploités, et au lieu de laisser couler le texte, deviennent des aspérités inutiles, des failles qui n'ouvrent que sur le vide. Changer de narrateur au cours d'une phrase éveille bien sûr l'intérêt, de même qu'isoler des compléments en les considérant comme des phrases à part entière, mais l'attrait de la nouveauté finit par s'émousser à mesure que, les pages et les années passant, cette promesse perd de son sens.
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