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Critique de TheWind


Avec Gallay, on sait à quoi s'attendre au niveau du style. Des phrases hachées menu menu, des chapitres dépouillés, des dialogues en veux-tu, en voilà..Pas de quoi être étonnés.

Avec Gallay, on sait aussi que l'ambiance sera prenante, oppressante, angoissante et mélancolique. C'est pas une raison pour lire ça les jours de pluie. Parce que la chaleur aussi peut être étouffante...

Avec Gallay, on imagine bien les personnages. L'homme aux 50 ans bien sonnés, beau ténébreux au passé douloureux, l'héroïne mal dans sa peau en quête de tout et de rien à la fois, les personnages secondaires, taiseux ou trop causants mais quoiqu'il arrive trimbalant eux aussi des blessures secrètes.

Avec Gallay, on sait bien que le décor n'est pas dû au hasard, que les personnages s'y ancrent et s'y enlisent. Que l'envers du décor n'est pas franchement plus reluisant.

Avec Gallay, on croit dur comme fer qu'on sortira de là bouleversés mais indemnes, qu' on peut espérer un Happy end mais là, je peux vous assurer que ce n'est franchement pas gagné !

Avec Gallay, on peut s'attendre à tout ça. Et j'aime tout ça.


Avec Les Déferlantes, j'ai été bousculée par les vagues, emportée au loin par la tourmente, ramenée au rivage, exténuée mais heureuse.


Avec L'amour est une île, je me suis installée au quatrième rang d'une salle de théâtre avignonnaise, attendant avec une impatience non dissimulée l'ouverture du rideau, observant tour à tour ces comédiens tourmentés, me prenant d'abord à leur jeu puis peu à peu me lassant, me dérobant à cette histoire qui n'en finissait pas de tourner en rond, déçue de ne pas trouver même dans le décor un point d'accroche ou une lumière un peu plus vive que les autres. Je me suis dit que dehors, peut être, une troupe jouait en pleine rue un spectacle plus burlesque, plus léger, plus vivant mais là encore, ce fut peine perdue. Dans les rues d'Avignon, le Festival prenait des allures de fantôme, figé par la grève des intermittents du spectacle, accablé par les revendications et la chaleur estivale..Avignon n'était pas à la fête et moi non plus.
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